Après avoir pensé que c’était juste un néologisme inventé par Google qui maîtrise mieux nos données personnelles que notre langue, ou une mauvaise traduction par le même dont le moteur de recherche fonctionne mieux que le traducteur automatique, j’ai vérifié : le mot taxiste existe bel et bien pour désigner les chauffeurs de taxi … en Tunisie.
Depuis les Etats-Unis, un côté ou l’autre de la Méditerranée, ça ne fait guère de différence.
Bref.
La série du dimanche est consacrée aux taxis de Bombay et plus particulièrement à la plus emblématique des voitures noires et jaunes qui sillonnent la ville : la Premier Padmini, menacée de disparition par un décret qui oblige à remiser tous les taxis de plus de 25 ans.
Cette copie de Fiat 1100, anachronique, bringuebalante, inconfortable et bruyante, disparaît donc peu à peu des artères encombrées de la ville. Mais, avant que la dernière de ces vieilles dames quitte la ville, Vivek Prakash a voulu lui rendre hommage à travers ce beau reportage.
Avant d’être une “moitié du staff photo Reuters de Bombay”, Vivek Prakash a été … chauffeur de taxi. Et même si c’était en Australie, on peut penser qu’il connaît bien son sujet. Aussi, je ne vous en dirai pas plus pour vous laisser le temps d’aller lire l’article qui accompagne son reportage (ou, pour les non anglophones, sa traduction à laquelle j’ai emprunté le titre du billet de ce jour…)
(photos : Vivek Prakash)
A propos de traduction, le supplément que je vous propose aujourd’hui est sous titré. C’est en voulant en savoir pus sur Quentin Dupieux, dont le film Rubber m’a plus qu’impressionné, que j’ai déniché son premier moyen métrage, Nonfilm. Par manque de temps et vue sa longueur, je ne l’ai pas pré-visionné avant de vous le proposer. Je le regarderai donc en même temps que vous. Si les vidéos fonctionnent correctement chez vous (et une petite mise à jour du lecteur flash ne règle rien ?)
tristesse…