Le Palais de Darulaman est une des images emblématiques de Kaboul. Son nom signifierait demeure de la paix. Ce qui est également assez symbolique.
Bref.
L’endroit inspire les photographes, puisque récemment, à une semaine d’intervalle (les 11 et du 19 octobre), j’ai trouvé ces deux photographies d’enfants jouant au football au pied de ce fantôme de pierre. Les informations nous parlaient bien peu de l’Afghanistan alors, mais beaucoup du déficit étasunien de 16900 milliards de dollars. Et, sans aller jusqu’à reconstruire la paix et son palais, je me suis dit qu’avec les milliards dépensés pour aller “pacifier” l’Afghanistan, on aurait pu trouver quelques dollars de plus pour mettre des buts sur le terrain.
Et pendant qu’on y était, acheter des cerfs-volants…
Mais bon, je dis ça, je dis rien !
(photos : Noorullah Shirzada, Muhammed Muheisen, Ahmad Massoud)
Vous avez reconnu le titre du billet ?
Where do the children play ?
Pas de mosaïque aujourd’hui, pour raisons techniques et d’un peu de paresse, mais je vous offre quand même trois vidéos de la même chanson :
Interprétée en live par Cat Stevens, quelque part en 1976 :
Toujours en live par le même, mais devenu Yusuf Islam, quelques années plus tard :
Et la version originale que je suis allé vous extraire depuis Harold et Maude, un de mes films de chevet, que j’ai eu la chance de pouvoir revoir au cinéma il y a une quinzaine de jours et que j’ai toujours au fond de mon ordinateur :
Merci pour tous ces souvenirs. Pour le film, influence, gènes communs ? J’adore aussi et me le suis offert en DVD histoire de rêver à ma future rencontre avec une jeunesse un peu déjantée et névrosée me permettant des jours bleus encore avant la fin.
Projections croisées.
J’ai fini de m’identifier à Harold et de mettre en scène ma propre mort. J’essaye de trouver le scénario juste de ma vie. Et j’espère être une chouette marguerite encore quelques années.
De plus en plus difficile de jouer dans les cours de récréation en tous cas :
http://www.liberation.fr/monde/2013/03/12/pakistan-les-ecoles-de-filles-cibles-faciles-des-talibans_888069
Entre les talibans et les drones (lire ici), il devient difficile d’aller à l’école au Pakistan.
Il va falloir que Graeme Allwright rajoute un couplet ?