J’ai un peu laissé passer le nouvel an chinois sans le marquer vraiment, si ce n’est par une petite mention à la fin du billet de dimanche dernier.
1,35 milliards de lecteurs potentiels (sans compter Singapour, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande, le Viêt Nam, la Corée du Sud entre autres…) laissés pour compte. Ça faisait beaucoup !
Mais on a un mois pour présenter ses bons vœux, non ? qu’ils soient à la chinoise ou à l’occidentale. Mais que dire et que montrer après toutes les images qui ont envahi vos écrans et les défilés qui maintenant se déroulent jusque par chez nous ?
Bref.
Loin des feux d’artifices, accrochages de lampion et autres défilés, j’ai trouvé ces images en provenance du village de Tiantou, dans la province de Guangxi, où l’on célèbre la nouvelle année d’une manière particulière. Après les oiseaux du pape, j’avoue que j’ai hésité un moment à les diffuser pour ne pas avoir de soucis avec les défenseurs de la cause animale. Ils sont nombreux d’ailleurs à dénoncer ces combats traditionnels auxquels les chevaux des agriculteurs locaux se livrent depuis plus de 500 ans !
“Ils sont blessés mais soignés”, se défendent les organisateurs…
Le cheval est peut-être la plus noble conquête de l’homme, mais sa noblesse ne semble pas avoir influencé tous les hommes.
J’ignore si cette coutume ne se déroule que pour l’entrée dans l’année du cheval (馬) ou si je pourrai vous présenter dans les années à venir d’autres duels : de chèvres (羊), de singes (猴), de coqs (鷄), de chiens (狗), de cochon (猪), de rats (鼠), de bœufs (牛), de tigres (虎), de lapins (兔), de dragons (龍)… Enfin, je ne sais pas si on peut encore trouver des dragons combattants en Chine.
Quant au titre exceptionnellement en anglais (la parade douce), il m’a été inspiré par la chanson éponyme des Doors qui se termine par ces mots :
When all else fails
We can whip the horse’s eyes
And make them sleep
And cry
(Photos : Mark Ralston, Long Linzhi, DR)
Il y a aussi deux chevaux sur la pochette du prochain album de Tinariwen (Emmaar à paraître le 10 février prochain) et juste de la douceur bluesy à l’intérieur. Enregistrée loin du Mali, dans le désert de Mojave en Californie, la musique des Touaregs porte toujours la même lumière. Et la même nostalgie…
Re .. merci pour Tinariwen ;-))
quant aux combats d’animaux … tout est dit ! …
mais quand même, un combat de dragons, ça doit être quelque chose ….
est-ce pire que ce qui se passe entre les humains, ou même à l’intérieur …. ?
Je n’ai pas trouvé (pas vraiment cherché) de combats de dragons.
Quant aux combats intérieurs, abcdetc ne parle (presque) que de ça, jour après jour, non ?
Sourire
Il y a des coutumes humaines que l’on aimerait mieux ne pas connaitre ! C’est juste de la cruauté par plaisir ou il y a des paris derrières ?
A mon avis, juste de la cruauté… Mais c’est une attitude si répandue.

Quant aux paris, je n’en sais rien, mais sur les courses d’ânes du Pakistan qui se déroulent au même moment et sans aucun rapport, sans doute :
Dans ce type de course, c’est toujours l’âne de Gonfaron qui gagne…
24h après, je ne me suis pas encore remis de ce billet !
Tu connais déjà mon engouement pour la tauromachie, alors là !
Promis Richard : dès que je trouve des photos de Chinois frappés d’une ruade vengeresse, je te les envoie.
Pour patienter, j’ai trouvé cette vidéo :
Mais le logo de Ferrari inciterait à penser que les chevaux chinois sont conditionnés pour s’en prendre à leurs semblables.
Un peu comme les humains d’ailleurs.
Où vont les chevaux quand ils dorment ?
Ils traversent parfois mes rêves dans des chevauchées en cinémascope !
🙂