(photos Gérard Julien, Sébastien Nogier, Petr David Josek, Krzysztof Koch, Janek Skarzynski, Sean Gallup, Michaela Rehle, Arpad Kurucz, Karoly Arvai, DR)
«Quand il y en a une, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes.»
En se rendant dans le Var mercredi, Brice Hortefeux a raté une opportunité de banaliser son racisme.
Depuis près d’un mois, en République Tchèque, Pologne, Allemagne, Autriche, Hongrie, Espagne ou France, les inondations se multiplient dans une Europe qui prend l’eau.
Dans le genre allégorique, le supplément de ce dimanche n’est pas mal non plus.
Les frères Wolfgang et Christoph Lauenstein ont obtenu en 1990 un Oscar du court d’animation bien mérité.
20 ans plus tard, l’histoire de ces 5 personnages en quête d’équilibre paraît d’une actualité toujours renouvelée. Je ne sais pas vous, mais je m’interroge régulièrement (entre autres choses) sur ce qu’il adviendrait de la dernière bouteille d’eau dans un monde en phase terminale.
Avec Balance, j’en ai une idée, que je partage avec vous.
» sur ce qu’il adviendrait de la dernière bouteille d’eau dans un monde en phase terminale. »
je ne me suis encore jamais posée cette question…je vais réfléchir sur l’opportunité de le faire, toutefois, ce ne sera pas pour aujourd’hui ; toutefois, j’ai bien d’autres interrogations à résoudre avant, et je ne pense pas que le monde soit en phase terminale, ou en tous cas, pas plus qu’hier ;
une pensée pour José Saramago, que tu m’as fait découvrir –
c’est vrai qu’à relire, c’est un peu emphatique « phase terminale »… ce doit être une forme de projection égoiste !
aujourd’hui comme hier le monde tient dans son étonnant équilibre totalement déséquilibré, n’empêche que la bataille pour l’eau est un des grands combats de ce siècle commençant…
prisonnier de l’équilibre ……….ou du déséquilibre ……ou de soi-même , c’est ce que ce court métrage m ‘évoque
j’aimerais nous savoir capables de nous libérer de cette prison, de résister comme disait l’autre…
sourire
Ce court métrage animé mérite bien son Oscar.
Sous un apparente simplicité, il renferme de profondes questions et réponses propres à nos expériences de vie.
Se les poser à soi-même trouve rapidement ses limites.
Donc, il vaut mieux partager nos raisonnements.
Un message de M. Albert Jacquard, lors de son invitation dans les universités américaines, était :
1 plus 1 est supérieur à 2, alors que
1 contre 1 est inférieur à 2, en référence à la formation qui force les individus à combattre les uns contre les autres et non les uns avec les autres.
Un G20 décide alors qu’il y a près de 200 pays dans notre monde!
Vivement le prochain G180… alternatif.
la notion de partage qui enrichit la réflexion collective, qui renforce tous et chacun… c’est aussi une part de résistance.
j’avais été marqué pour ma part par la « parabole » de l’obélisque de Proudhon :
«Il a fallu quelques heures à deux cents grenadiers pour dresser l’obélisque de Louqsor sur la place de la Concorde, suppose-t-on qu’un seul homme, en deux cents jours, en serait venu à bout ?»
Et pourtant, l’individualisme progresse. Merci de lui donner tort.
de quoi avons-nous vraiment besoin , et sommes-nous prêts à le partager ? c’est ce qu’évoque pour moi ce beau film d’animation…
besoin, désir, envie… c’est aussi de ces interférences qu’il s’agit
sourire