Karachi

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(photos DCN, DR-Reuters, Aamir Qureshi, Saeed Khan)

Karachi ça rime avec ça chie…

Je sais, c’est un peu limite, voire douteux.

Je ne vais pas vous refaire le récit de l’attentat-suicide de Karachi, le 8 mai 2002, qui avait provoqué la mort de 11 ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN), travaillant à la construction de sous-marins pour le Pakistan, ni vous rappeler les rebondissements de l’affaire des rétrocommissions après le témoignage de l’ancien ministre de la Défense Charles Millon. si vous avez raté un épisode, vous avez des résumés plein les journaux (ou ici).

Je me dis juste que si j’avais la moindre part de responsabilité dans cette “fable” sans morale, où 11 personnes sont mortes, victimes de règlements de compte politico-franco-RPR, j’aurais du mal à me regarder dans la glace le matin quand je me rase en pensant à autre chose.

C’est entre Jérusalem et Damas que, selon les témoignages, Saul devint (Saint) Paul et se convertit de persécuteur des chrétiens en apôtre du christianisme. D’où l’expression, “chemin de Damas” pour désigner une expérience qui nous métamorphose.

Je ne crois pas qu’il suffise d’aller de Neuilly à l’Élysée en passant par le Fouquet’s et La Paloma, pour proclamer “j’ai changé”.

Bref.

The Road To Damascus (Le Chemin de Damas) est le fruit de la rencontre entre le guitariste-bassiste mi grec mi-anglais Nick “Dubulah” Page et le joueur de qanûn syrien Abdullah Chhadeh. Rejoints par le contrebassiste irlandais MD Bernard O `Neill, le percussionniste égyptien Sherif Ibrahim, l’accordéoniste syrien Abu Mazin Sayf, le chanteur et joueur de oud jordanien Nizar Al-Issa, ils ont donné naissance au collectif Syriana. L’album a été enregistré à Damas, avec la participation de 7 musiciens à cordes locaux et de la soprano Lubana Quntur Al.

Une bien belle rencontre présentée à travers une fort belle vidéo…