Astana

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Malgré une participation annoncée de 90%, l’élection présidentielle de dimanche au Kazakhstan n’est sans doute pas un modèle de démocratie, comme l’ont d’ailleurs souligné les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), mais avec sa réélection triomphale (95,5% des suffrages), le président Noursoultan Nazarbaïev se pose en exemple pour ses homologues occidentaux.

«Plus de 90% pour un candidat, c’est-à-dire moi, cela fait bien sûr sensation dans les États occidentaux», a-t-il finement souligné.

On ignore si l’annonce de sa candidature aux élections de 2012, hier par Barack Obama, a une quelconque inspiration kazakhe. Quant à l’homologue français et grand ami de Noursoultan Nazarbaïev, aux dernières nouvelles il n’est toujours pas sûr de porter la casaque de l’UMP lors des prochaines présidentielles. Facile je sais, mais tentant avouez-le…

Pour augmenter ses chances et son score (il avait fait 91% “seulement” en 2005), Noursoultan Nazarbaïev avait provoqué une présidentielle anticipée de près de deux ans, empêchant une possible opposition de faire campagne contre lui. Selon l’AFP, “seuls trois autres candidats sans envergure étaient en lice, dont l’un a même annoncé dimanche avoir voté pour le président sortant”.

(photos Viktor Drachev, Vyacheslav Oseledko, Alexander Nemenov, Nikita Bassov, Lionel Bonaventure)

Bruno Garcia, alias Sergent Garcia, est de retour avec un nouvel album Una Y Otra Vez qui nous emmène en Colombie :