«J’espère que mes photos peuvent permettre aux gens de s’arrêter un moment pour réfléchir, de prendre le temps de regarder, regarder correctement, et de s’impliquer dans le monde de façon légèrement différente.»
La photojournaliste britannique Alixandra Fazzina a été lauréate en juillet 2010 du prix Nansen décerné par le HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés.
A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés d’hier, le HCR a publié son rapport annuel qui témoigne d’une augmentation incessante du nombre de réfugiés, demandeurs d’asile et déplacés dans le monde : 44 millions de personnes en 2010, dont 27,5 millions à l’intérieur de leur propre pays.
Les autres sont “accueillies” pour plus de 80% par les pays en développement. Le Pakistan, l’Iran et la Syrie (dont certains habitants seront comptabilisés l’an prochain…) comptent le plus de réfugiées, avec respectivement 1,9 million, 1,07 million et 1,05 million, à comparer aux 572.000 personnes réfugiées en Allemagne (premier des pays industrialisés) et aux 250.000 en France.
«Dans notre monde d’aujourd’hui, il est préoccupant d’observer les idées fausses sur les mouvements de réfugiés et le paradigme de la protection internationale», a déclaré António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. «Les craintes d’afflux supposé de réfugiés dans les pays industrialisés sont très exagérées ou associées à tort avec des problèmes relatifs à la migration. En attendant, ce sont les pays les plus pauvres qui doivent supporter le plus lourd fardeau.»
(photos Alixandra Fazzina et Eduardo Diaz)
Né pour fuir (Born to Run) c’est plus beau en chanson de certain que dans la vie d’autres !
Clarence Clemons a pris la fuite samedi dernier. Springsteen est orphelin.
La musique fait sa 30e fête ce soir. The show must go on.
Auquels il faut ajouter les 100 000 réfugiés « internes » de Fukushima…
http://www.lavie.fr/actualite/monde/fukushima-les-refugies-du-nucleaire-07-06-2011-17492_5.php
Si, pour une raison ou une autre, on se trouvait dans la situation de ces 44 millions de malheureux. Ou irions nous nous « réfugier » ?
c’est une question que je me suis souvent posée et à laquelle je n’ai pas réponse
je ne sais identifier un refuge où aller
comme tant d’autres choses
il paraît qu’on ne connaît pas notre bonheur… qui pourtant irradie dans nos sociétés occidentales
C’est fou hein ! Pareil pour moi…
Pourquoi se poser des questions pareilles aussi ? Nos élus et les « autorités compétentes » ont bien du prévoir un plan d’évacuation.
Mais ça m’a quand même turlupiné vos remarques et aujourd’hui j’ai commencé à faire des réserves alimentaires et demain je vais calfeutrer ma cave.
De toute façon, j’ai le plein de carburant en permanence dans l’automobile ( tout terrain, je vous rassure ) et au moindre problème je fonce dans ma résidence secondaire en pleine campagne où je suis autonome. ( Mon forage, mon toit photovoltaïque)
J’ai quand même l’impression qu’ils ont pas été trop prévoyants ces 44100000 réfugiés.
Bonne soirée
le meilleur abri que l’homme puisse trouver est sa peau, puisque c’est le seul qu’il possède.
Encore faudrait-il qu’il la connaisse, sa peau, moi qui ne suis plus que chimère. Quelle part est de moi quelle part est d’un(e) autre ? Plus de peau, plus d’abris…