À peine l’Unesco a-t-elle reconnu la Palestine que les représailles ont commencé : gel de la contribution financière des Etats-Unis puis d’Israël, reprise de la colonisation dans les territoires occupés, raids sur Gaza et nouvelle menace sur une flottille internationale, sans compter quelques démonstrations de force à l’intention de l’Iran…
La (triste) routine.
On n’en a pas encore fini de voir les soldats israéliens patrouiller dans un pays qui n’est pas le leur, sur une frontière floue qui sépare un pays de “territoires”.
Parmi tous ces soldats, l’un d’eux se remarque par sa tenue. Yuda Braun, artiste de Jérusalem originaire de Toronto, a laissé de côté les couleurs de son précédent projet, Pagan Painting, pour se blanchir des pieds à la tête, devenant ainsi le Soldat Blanc (White Soldier).
Depuis 2009, il parcourt les rues de Jérusalem – d’est en ouest – et les chemins des villages palestiniens ou des colonies israéliennes. Sans discours, juste par la présence de cet étrange personnage associant deux symboles forts (le blanc de la pureté et le soldat de l’oppression), seul ou accompagné de son complice Jonathan Pelleg, il interroge cette société tiraillée par des années guerre où tant d’individus n’aspirent qu’à la paix…
(photos Alexander Janetzko, Abir Sultan, Yotam Vazana, Dusan Vranic)
Depuis 6 ans mintenant, Playing for Change trace également sa route pour changer le monde. Modestement.
Je vous ai proposé l’une de leurs vidéos documentaires à l’occasion de la journée du 7 milliardième terrien. Hier, j’ai reçu l’épisode 54 du voyage musical, réalisé pour la même occasion.
La chanson s’appelle United. Ça tombe toujours bien.
lunaire silhouette et/ou ange de paix
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