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Le tour du monde dans un fauteuil, ce pourrait être une manière de décrire ce blougui qui porte un regard sur le monde sans bouger de devant l’ordinateur… Mais comme nous sommes dimanche, c’est le titre de la série que je vous ai concoctée.

C’est en voyant vendredi les images d’une manifestation à La Paz que m’en est venue l’idée. Après une “marche” de plus de 1000 kilomètres à travers la Bolivie, des centaines de handicapés luttant pour une droit à une allocation se sont affrontés aux forces de l’ordre… Sans ménagement !

Je suis donc allé rechercher d’autres images d’actualité en fauteuil roulant, et j’en ai trouvé une trentaine.

D’autres manifestations : en Grèce, contre les coupes sombres dans les programmes d’aide “grâce” aux plans de rigueur successifs, à Strasbourg pour défendre leurs droits, ou à Paris, où l’Association des Paralysées de France a offert des fauteuils à leurs couleurs aux candidats à la présidentielle pour les appeler à signer un Pacte pour une France accessible, au Caire, à Dakar, à Guatemala City ou en Californie, pour simplement manifester, comme les debouts…

D’un combattant à Sirte, en Libye, et de victimes de conflits (Libye, Syrie, Afghanistan). Et aussi de victimes de catastrophes, naturelles ou humaines (Haïti, Thaïlande, Ukraine).

Au théâtre, avec The Death of Klinghoffer, opéra basé sur l’histoire de la prise d’otage des passagers de l’Achille Lauro par les militants du Front de Libération de la Palestine en octobre 1985

A Gaza, toujours pas libéré, pour la Journée internationale des personnes handicapées.

Pendant une grève à Rome ou des élections au Koweït, d’un nettoyeur de pistolets de policiers à Manille, d’un pèlerinage en Israël, depuis la gare à Pékin, d’un vendeur de billets de loterie en Turquie, d’un disciple du Dalaï Lama, d’un réfugié dans le camp de Dadaab à la frontière somalienne, d’une Palestinienne en route pour Bethléem au check-point d’Erez, d’un opposant libéré des prisons birmanes…

De quelques sportifs aussi : Esther Vergeer, open de tennis d’Australie, Zsuzsanna Krajnyak et Wu Bai Li au championnat du monde d’escrime en Italie, Masazumi Soejima au marathon de New-York.

Du professeur Edur Velasco enfin, handicapé provisoire après sa grève de la faim de 42 jours afin d’obtenir des crédits pour l’Université autonome métropolitaine de Mexico.

Ce site n’est pas certifié “accessible aux handicapés”, mais j’espère leur avoir donné une vraie place.

(Photos : Anis Mili, Benoit Tessier, Alessandro Bianchi, Hussein Malla, Stephanie McGehee, David Mercado, Romeo Ranoco, Rebecca Blackwell, Ryan Pierse, Dylan Martinez, Ramon Espinosa, Menahem Kahana, Ed Jones, Tony Gentile, Guillermo González, Murad Sezer, Mike Segar, Daniel Berehulak, Petros Giannakouris, Lucy Nicholson, Jonathan Ernst, Mahmud Hams, Peter Macdiarmid, Pornchai Kittiwongsakul, Ahmad Al Rubaye, Mohammed Abed, Soe Zeya Tun, Rodrigo Abd, Dar Yasin, Efrem Lukatsky, Vincent Kessler – Dessin : Zep, pour Handicap International)

En supplément cinématographique, j’aurais pu vous proposer de regarder une nouvelle fois Intouchables, dont j’ignorais au moment où je collectais les images de la série d’aujourd’hui qu’il obtiendrait le César du premier acteur noir qui le reçoit, comme l’ont si délicatement signalé plein de mes confrères…

Bref.

Pour chercher un court métrage en rapport, je suis allé flâner sur le site du Festival National du court métrage Handica-Apicil, où j’ai retrouvé… un film qui m’avait été adressé la semaine dernière par une lectrice qui espérait que j’en puise faire une diffusion plus large.

Voilà qui est fait. Modestement.

Mon petit frère de la lune de Frédéric Philibert a reçu le Grand prix et le Prix du public du Festival Handica-Apicil en 2007. Ce documentaire animé raconte sobrement et avec émotion, l’histoire de Noé, le petit frère de Coline… Parce qu’il y a des handicapés sans fauteuil qui ont aussi besoin qu’on les pousse doucement pour avancer.

A Lilah