Un sourire béat aux lèvres, le livre Una storia italiana dans une main et l’autre main à proximité de sa braguette déboutonnée, des pantoufles Mickey aux pieds… C’est ainsi qu’a fini Berlusconi !
Du moins dans Il sogno degli italiani (Le rêve des Italiens), la statue en silicone grandeur nature et tellement ressemblante que les artistes Antonio Garullo et Mario Ottocente ont exposé quelques jours la semaine passée au Palais Ferrajoli, à quelques mètres du Palais Chigi, résidence du président du Conseil italien débarrassée (provisoirement ?) du “cavaliere”.
Il paraît que les auteurs de cette dépouille ont envoyé à leur modèle, Silvio Berlusconi. J’ignore si celui-ci les a honoré de sa visite.
Ce dont je suis sûr par contre, c’est que s’ils veulent exporter leur talent Antonio Garullo et Mario Ottocente (qui ont également été le premier couple gay italien à se marier, en 2002 aux Pays-Bas) trouveront des tas de pays d’accueil dont les habitants partagent le rêve des Italiens à l’égard de leurs propres dirigeants, passés ou présents…
(photos : Filippo Monteforte, Andrea Massarenti, Alessandro Bianchi)
J’ai failli intituler ce billet Rêve d’hécatombe ou un truc du genre et puis, en cherchant une idée de mosaïque, j’ai été interloqué d’apprendre que l’une de mes chansons fétiches, qui était aussi la préférée de ma grand-mère, n’était en fait … qu’une reprise !
Tellement fasciné par Brel dans ma jeunesse – qui a duré jusqu’à aujourd’hui en l’occurrence – je n’avais jamais pensé jusqu’à hier que L’Homme de la Mancha était la reprise d’une comédie musicale étasunienne et que par conséquent La Quête était la traduction de The Impossible dream…
Mais c’est quand même après Jacques Brel (en 1968) que l’a chanté… Elvis Presley (en 1972) :