Encore plus vite, encore plus haut, encore plus fort

Ouf, c’est fini.

Je veux parler des JO, auxquels vous n’avez peut être pas échappé. Mais abcdetc, si !

Le monde va pouvoir retrouver sa course folle sans chronomètre et sans dopage et avec un peu plus de surface médiatique pour rendre compte de sa folie. Et un peu moins de diversion.

Bref.

La carte postale du jour est extraite d’une série photo que m’a envoyé Survival la semaine passée. Parmi ces “olympiens indigènes”, j’ai choisi cette image d’un enfant Moken des îles Surin. A cause de la beauté du plongeon, à cause de mon goût pour les plongeurs du monde, à cause aussi de la légende qui accompagne la photo :

On dit que les Moken, un peuple semi-nomade qui vit dans l’archipel de Mergui, dans la mer d’Andaman, savent nager avant de savoir marcher.
Une récente étude scientifique menée par des chercheurs de l’université de Lund en Suède montre que l’acuité visuelle des enfants moken est 50% plus grande que celle des enfants européens.
Durant des centaines d’années, ils ont développé la capacité unique de se diriger sous l’eau, utilisant leurs capacités visuelles aux limites de l’humain pour chasser dans les fonds marins.

Et pour la citation du jour, j’ai retenu une autre image de la newsletter de Survival, avec une parole d’un autre peuple “indigène”, les Penan de Borneo :

(photo : Cat Vinton)

Nino Ferrer aurait eu 78 ans dans deux jours, s’il n’avait pas choisi de se tirer une balle dans le cœur au milieu d’un champ de blé il y a tout juste 14 ans…

Il n’aura pas vu l’an 2000 qu’il a pourtant chanté de si belle manière.