Misérables pingouins ?

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Misérables pingouins !

C’est ainsi que nous interpellait le professeur de français que j’ai subi en première, l’année de mon bac français où j’ai disserté à l’oral sur … L’Albatros.

Je me demande encore pourquoi il avait choisi les pingouins, si l’insulte était plus méprisante pour eux ou pour nous et pourquoi nous ne nous sommes jamais levés pour le laisser seul sur sa banquise.

Bien des années plus tard, par un curieux cheminement, le pingouin a changé de symbolique. De mépris, il est devenu connivence avec l’un des lecteurs et principaux commentateurs de ce blougui (qui se reconnaîtra et les lecteurs fidèles aussi…) auquel j’envoie régulièrement par mail quelques photos de ces drôles d’oiseaux, pour une de ses collections. L’autre traite de toréros encornés.

Bref.

C’est lundi. Je n’ai pas plus envie de retourner au travail qu’en classe autrefois. Et j’ai trouvé hier une série de photographies accompagnant un article du National Geographic sur les travaux de Roger Hughes, John Davenport et Poul Larsen qui ont percé le secret des manchots empereurs, qui ne savent peut être pas voler mais qui se propulsent sur la glace à une vitesse impressionnante.

Comme quoi, être comparé à un pingouin peut être flatteur.

C’est peut être futile. Mais à l’heure où 180 pays se sont engagés samedi à Hyderabad à augmenter les financements en faveur de la biodiversité, on souhaite que les pingouins en profitent pour s’envoyer encore longtemps en l’air.

(photos : Paul Nicklen)


Les musiciens de Sotho Sounds ne gardent pas les pingouins, mais les moutons. Ils ont commencé à créer des instruments excentriques à partir des matériaux recyclés, pendant leurs heures de solitude avec leurs troupeaux dans les collines du Lesotho. Puis ils se sont mis à jouer, créant leur musique de manière tout aussi excentrique. Leur premier album, Junk Funk, est tout juste sorti. Festif…