(titre en blanc)

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On ne parle pas souvent du Koweït. A part quand ils se font envahir par l’Irak et défendre par une communauté internationale soucieuse de démocratie et de réserves pétrolières. Mais ça date quand même un peu.

Aussi, quand j’ai entendu hier matin une information sur un manifestation qui avait rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes, je suis allé jeter un œil pour vous trouver quelques images. Manifestants en blanc dans la nuit noire, cela fait en plus un beau contraste avec les pingouins sur la banquise d’hier.

La manifestation qui s’est donc déroulée dans la nuit de dimanche à lundi réunissait entre 30.000 et 100.000 participants selon les sources d‘opposition ou indépendantes (la police s’étant abstenue de compter) qui protestainet contre la décision de l’émir, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, d’amender la loi électorale avant les élections législatives anticipées du 1er décembre. Changer la loi à la veille des élections, ce n’est pas dans nos démocraties qu’on verrait ça…

La police ne s’est pas abstenue deux fois. Gaz lacrymogène, bombes assourdissantes et balles en caoutchouc ont été utilisés pour disperser les manifestants. Bilan : plus de 100 manifestants et onze policiers blessés et une démocratie toujours intacte, loin du printemps arabe qui n’aura pas duré plusieurs hivers.

Mais le mécontentement de la rue koweïtienne ne semble pas n’avoir duré qu’une nuit

(photos : Yasser al-Zayyat, Raed Qutena, DR)

Si on veut vraiment trouver un lien, en prenant les consonnes de KoWeïT on obtient les initiales de World Kora Trio.

Mouais…

Le projet, qui réunit le violoncelliste Eric Longsworth, le joueur de Kora Malien, Chérif Soumano et le percussionniste Jean Luc Di Fraya, a vu le jour au festival Rochefort en Accords il y a deux ans. Leur premier enregistrement, Korazon, est arrivé tout récemment chez les disquaires (enfin, ceux qui survivent) et hier à mes oreilles. Partage :