Après les images de violence d’hier et de cette guerre d’occupation qui ne dit toujours pas son nom, une photographie pacifiée.
Le 3 avril dernier, des soldats colombiens défilaient à Bogota quand un pigeon est venu se mêler à sa manière à leur parade en se posant sur le casque de l’un d’entre eux.
Curieux de nature, et désireux de vous fournir une information la plus complète possible, je suis allé chercher quelle événement motivait ce défilé et quels étaient ces militaires. Et c’est comme cela que j’ai appris que ce contingent participait à une cérémonie avant de partir rejoindre la FMO (Force Multinationale d’Observateurs), organisation de maintien de la paix installée dans le Sinaï pour garantir les accords de paix entre l’Egypte et Israël !
J’espère vous proposer un jour l’image du pigeon juché sur le casque bleu des soldats internationaux partants en Palestine garantir la stricte application des accords d’Oslo.
On a le droit d’espérer…
(photo Eitan Abramovich)
Les jours où je parle de l’oppression israélienne, comme hier, je passe habituellement un artiste israélien dans cette rubrique pour qu’on ne confonde pas mon antisionisme avec un quelconque antisémitisme.
Bref.
Aujourd’hui j’y suis revenu sans préméditation.
C’est donc sans décalage que je vous propose de découvrir Koby Israelite, authentique multi-instrumentiste israélien, qui s’offre le plaisir ironique d’une chanson intitulée… Boycott (Koby) Israelite.
Il faut que ce soit une colombe JR ! Une colombe pas un pigeon…
Sinon, il a une charmante copine, Koby !
Ah ah j’en était sûre que Richard ferait un commentaire aujourd’hui, vu la photo sur la vidéo !!
Pigeon ou colombe, l’essentiel est de rêver, sinon, que nous reste-t-il ??
Il nous reste les yeux pour pleurer… C’était une expression de ma grand-mère.
Alors oui, l’essentiel est de rêver et de réaliser quelques uns de ces rêves, sans trop nous rougir les yeux.