H7N9 : touchés ?

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Non, non. Ce n’est pas le même pigeon qu’hier. Il lui aurait fallu être sacrément costaud pour traverser en une journée le Pacifique de la Colombie à la Chine. Et il n’est pas sûr qu’il en ait la force. C’est d’ailleurs ce que vérifie cet acheteur d’un marché de Chongqing (重庆) avant d’en faire l’acquisition.

C’est que les pigeons – et autres volatiles – chinois sont plutôt en petite forme avec le nouveau virus de la grippe aviaire qui frappe le pays : l’abattage de plusieurs milliers de volailles et la fermeture de plusieurs marchés dans le pays n’a pour le moment pas complètement freiné la propagation du virus. 33 personnes ont déjà été contaminées et 9 sont mortes, ce qui est dérisoire sur une population de plus d’1,3 milliards d’habitants, mais ne fait rire personne.

Si pour l’instant l’Organisation mondiale de la santé assure que cette souche ne se transmet pas entre humains, pour certains scientifiques la mutation du virus est en “bonne” voie pour que cette mutation devienne possible.

Bref.

La Chine c’est loin et il doit rester, on ne sait où, un stock de masques et de vaccins que nous a légués Roselyne Bachelot.

Les pigeons continueront encore un temps à ne nous faire craindre que leurs fientes sur nos têtes…

(photo China Daily)

La musique voyage plus vite que les virus. Et la Catalogne est moins loin de chez nous que la Chine. Sorti en février 2012, le premier disque de Txarango aura quand même mis plus d’un an à parvenir à mes oreilles. Et un jour pour que je le propose aux vôtres.