Bachar el-Assad n’en a peut être pas tué assez.
J’ignore si un maire libanais a osé paraphraser le désormais célèbre Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet. Mais avec près de 600.000 réfugiés syriens pour une population de 4 millions d’habitants, le Liban arrive à saturation.
On se demande si, entre les victimes de la guerre et les populations en exil, il restera un jour en Syrie autre chose que des combattants. Et si le pays ne finira pas par exister ailleurs.
En Jordanie par exemple, le camp de Zaatari est devenue la 5e ville syrienne.
Dans cete ville de tentes, la plupart des habitations de fortune sont uniformément beiges, sauf quelques unes, peintes par quelques enfants du camp avec l’aide de Samantha Robison, une artiste étasunienne, Luc Van Der Walt, un confrère sud-africain, et quelques autres membres de l’association APTR. Ils n’ont pas pour ambition de changer le cours des choses, juste de donner à des gamins une autre occupation que des journées vides et quelques couleurs à la vie.
(photos : Mohammad Hannon, AptART)
Un peu de couleurs à la vie, un peu de rythme pour la danser. Tárkány Művek est un groupe hongrois qui témoigne, avec Krumpli boogie, que la musique se joue des frontières.
La Syrie est sortie de nos média depuis quelques temps déjà, ça ne se vend plus aussi bien ! On parle plutôt de Georges ou de Jérome, de pape ou de JMJ, de dopage ou de chômage et de déraillement ici ou là… Mais la Syrie !???
C’est ou la Syrie ? Il se passe quelque chose là bas ?
Comment veux-tu attirer du monde sur abcd avec des sujets comme ça ? Menfin !
Bon, content quand même de savoir qu c’est le 1er Avril au Liban.
Merci JR de faire tout ce travail qui nous le mâche, pour penser, pour nous informer, pour ne pas juste être des nantis inconscients du reste