A l’aide ! Ah, l’aide…

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Les deux images du jour pourraient semble n’avoir rien à voir l’une avec l’autre. Et pourtant…

La première montre une femme palestinienne qui manifeste devant le quartier général de l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East ou en français Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) pour protester contre la réduction annoncée de l’aide alimentaire.

La seconde cadre juste les pieds d’un enfant atteint de choléra dans un hôpital de Port-au-Prince. La légende qui l’accompagne nous apprend que, suite à la mort du choléra de 8.300 Haïtiens depuis octobre 2010, les avocats des victimes ont déposé plainte mercredi devant un tribunal de New York contre les Nations unies, dont les casques bleus seraient soupçonnés d’avoir déclenché l’épidémie.

Une aide qui se réduit et qui parfois provoque des dégâts collatéraux ; elles n’ont pas bien beau visage aujourd’hui nos nations “unies”. A l’image du monde qu’elles représentent ?

Il nous faut – de toute urgence – continuer à croire en nous-même.

(photos : Mahmud Hams, Eduardo Munoz)

“C’est la nuit quil est beau de croire à la lumière”. Entre les images et la musique, j’ai pensé à cette phrase de Edmond Rostand que j’ai lue quelque part, peut être sur un t-shirt ?

The City and the Stars. C’est le titre du jour, extrait de Kaleidophonica, le troisième album du groupe Spiro. On pourrait croire à première vue (et à première écoute) qu’ils vont nous balancer un truc bien traditionnel voire folkeux, et les voilà qui développent lentement une musique progressive, finalement bien moins pénible à écouter que Steve Reich qu’ils citent en référence.