Plusieurs dizaines d’Indiens équatoriens et quelques compatriotes non indigènes ont manifesté cette semaine à New-York pour simplement réclamer justice. Avec le soutien de leur président, Rafel Correa.
Le pétrolier Chevron a en effet saisi la justice étasunienne pour annuler une décision d’un tribunal équatorien qui accorde aux villageois de Lago Agrio 18 milliards de € de dédommagement (un record mondial) pour la pollution de leurs terre, entre 1964 et 1992.
Le juge a été acheté, se défend Chevron. Et en plus, à l’époque ce n’était pas nous mais Texaco qui exploitait ces gisements.
A l’heure où je publie ce billet, j’ignore la décision du juge étasunien.
On peut s’étonner cependant que les multinationales, qui adorent la mondialisation, n’en veulent plus quand elle concerne la justice…
Quant à la stratégie du c’est pas moi c’est lui, après rachat d’une entreprise, on a envie de la conseiller à Tepco qui pourrait refourguer sa centrale pourrie de Fukushima à un irresponsable qui pourrait toujours dire que ce n’est pas de sa faute.
Rigolez pas. Vous vous souvenez d’ELF, un autre pétrolier bien de chez nous ?
(photos : Carlo Allegri, Spencer Platt, Rodrigo Bundia)
De Chevron en Chevron, j’aurais pu arriver jusqu’à Boris Vian, à cause de Citroën… Mais c’est à Philippe Chevron que je rendrai hommage aujourd’hui. Le guitariste des Pogues est mort le 8 octobre dernier.
Vous reprendrez bien un peu de Dirty Old Town…
Un standard…
- Par son créateur, Ewan MacColl, en 1949
- The Dubliners, qui l’ont reprise et lancée en 1968
- Les Pogues, quand même, qui nous l’ont fait redécouvrir en 1985
- Une dernière version parmi tant d’autres, par CRAft en 2010
Et le monde n’en a pas fini d’être pollué avec le pétrole que ce soit à l’extraction, à la distribution, ou à l’utilisation…
Et il en reste pas mal du coté des glaces qui fondent !