Pour que dure le bonheur

Je ne sais pas si je me remarierai un jour, mais là n’est pas le sujet … du jour.

C’est cette photo de son mariage qui illustre nombre des articles qui parlent depuis une semaine de Meriam Yahia Ibrahim Ishag. C’était en 2011.

Depuis, cette jeune Soudanaise de 27 ans a été condamnée à mort pour apostasie. Je ne connaissais même pas le mot avant qu’Amnesty International ne m’appelle à me révolter contre ce jugement imbécile et monstrueux. Il signifie que l’on reproche “juste” à la jeune femme d’avoir renié sa religion musulmane, alors qu’elle se considère comme chrétienne. Si Dieu existe, quelle importance la manière dont elle s’adresse à lui ? Mais il existe encore des hommes pour emprisonner une femme, enceinte de 8 mois et en compagnie de son fils de 20 mois, sur ce chef d’inculpation…

“Nous vous avions donné trois jours pour abjurer votre foi mais vous avez insisté pour ne pas revenir à l’Islam, je vous condamne par pendaison”, a osé prononcé le juge en rendant son verdict jeudi 15 mai dernier.

Et le porte-parole du tribunal qui parle dans cette vidéo (à 32“) est aussi con quand il défend “les traditions et les coutumes” soudanaises. Aussi con que les pays qui punissent encore pénalement l’homosexualité…

Alors, comme d’autres, de ma petite voix, j’en appelle à la raison et aussi à la foi, pour que Meriam puisse poursuivre sa vie de bonheur.

Si Dieu existe, j’espère qu’il n’est pas sourd et qu’il saura se faire entendre.

(photo DR)

Pas de mosaïque ce samedi encore. Pas manque de temps comme de conviction…

Mais à cause de ces histoires de mariage… j’ai pensé à Edith Piaf.