(photos : archives – DR)
Si je rate pas mal d’anniversaires et de commémorations, je n’allais quand même pas laisser passer le 70e anniversaire de l’armistice marquant la fin de la guerre la plus meurtrière de l’histoire (+ de millions de morts, comme nous le rappelle le modérateur du … forum de la guerre).
Même s’il a fallu attendre le 15 août pour que le Japon annonce sa capitulation après les bombardements atomiques d’Hiroshima (90 à 250.000 victimes) et Nagasaki (35 à 80.000 victimes) les 6 et 9 août 1945, on ne va pas chipoter, ni gâcher les festivités
Ni rappeler la soudaine explosion du nombre de résistants à la libération, préférant évoquer le Programme Nationale de la Résistance qu’ils nous ont légué (création de la sécurité sociale et de la retraite qui va avec, programme de nationalisation, libertés démocratiques et de la presse, etc.)
Ni rappeler que notre ex Président sur le retour s’est employé à démolir méthodiquement ce socle du “modèle social” français, ni que, finalement, c’est le “modèle” allemand qui est en train de gagner.
Puisque c’est jour de fête et de célébration de la fin de la guerre.
Mais pas vraiment des guerres.
Sans remonter 70 ans en arrière, j’ai juste regardé du côté de l’année écoulée, avec l’aide de mes confrères de l’agence Reuters qui ont publié il y a quelques semaines un classement des 15 conflits les plus meurtriers de 2014.
- Inde : (976 morts)
- République démocratique du Congo (1235 morts)
- Yemen (1500 morts)
- Israël-Palestine (2365 morts)
- Libye (2825 morts)
- République centrafricaine (3347 morts)
- Somalie (4447 morts)
- Ukraine (4707 morts)
- Soudan (5335 morts)
- Pakistan (5496 morts)
- Sud Soudan (6389 morts)
- Nigeria (11529 morts)
- Afghanistan (14638 morts)
- Irak (environ 21000 morts)
- Syrie (plus de 7600 morts)
Un classement absurde, un décompte juste horrible… Où l’agence nous rappelle que le nombre de victimes a grimpé de 28% entre 2013 et 2014. Plus encore que les ventes d’armes. Chapeau !
Au vu de la situation du monde, ces tristes records risquent encore d’être battus cette année et dans les années qui viennent, avec la montée des extrémismes (bien médiatisée) comme celles des appétits d’appropriation de richesses (moins mises en lumière…)
Et à cette folie meurtrière qui nous menace tous, je ne sais pas trop comment résister. Ni si des Jours Heureux (ainsi que le Conseil national de la résistance avait titré son Programme) finiront par en naître.
Mais j’ai encore envie d’y croire. Et d’espérer…
(Photos : Danish Ismail, Edward Echwalu, Mohamed al-Sayaghi, Suhaib Salem, Thaier Al-Sudani, Siegfried Modola, Feisal Omar, Marko Djurica, Mohamed Nureldin, Zohra Bensemra, Goran Tomasevic, DR, Omar Sobhani, Thaier al-Sudani, Kai Pfaffenbach)
Quel que soit le champ de bataille, la guerre a quelque chose de répétitif.
Mais pas vraiment séduisant.
A l’inverse le musique de Terry Riley, le maître du minimalisme.
Pour célébrer le 50e anniversaire d’une de ses œuvres majeures, In C (en do), le collectif Africa Express – qui réunit de nombreux musiciens maliens, ou pas – nous en propose son interprétation.
Pourquoi ?
J’ai l’impression qu’en remontant le pourquoi du pourquoi du pourquoi… jusqu’à remonter à la cause première, on en arrive à dire que, finalement, tout ça n’est peut-être simplement qu’une histoire de chromosome Y, de testostérone et de sérotonine.
Tant qu’il y aura des hommes…
De bien trop belles photos de moments bien trop difficiles…
Comme les « courageux » resistants du jours de la liberation, petite annecdote sur les pratiques actuellement constatees sur un autre champs de bataille, dans le nord d’un pays plus que ravage par quelaues decennies de conflit : Les forces gouvernementales, peu/pas payes, s’entendent avec les insurges pour definir lieux et temps de combats, se retrouvent, et procedent a la vente de leurs tout recents epuipements, dont de la generosite Occidentale peut avant de livrer ce pays aux segneurs de guerres qui s’etaient faient oublies / se sont installes sur les siege suffisement confortable du gouvernement, puis rentrent dans leurs garnison (dont ils ont negocies la protection, n’ayant de toute facon pas suffisement de carburant pour fuir…) Qui pourrait les juger ? Au moins les decomptes de ces « embuscades » ne se font qu’en blesses, pas en deces….
Esperant que ces moments de printemps sur Paris aurons tout de meme permis d’apprecier quelques instants de simplicite..