Shampoing aux œufs

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À ce qu’il paraît, la fameuse madeleine de Marcel Proust a failli être une biscotte, voire du pain grillé.

Rigolez pas ! La nouvelle est d’importance. En tout cas plus importante que la convention des clowns à Mexico, parce que pour le coup le moteur de recherche, célèbre aussi pour refuser de payer des impôts, me proposait hier soir …

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Quand même.

Madeleine ou biscotte (ou même pain grillé), ça ne changera au fond pas grand chose pour moi. Proust me fait toujours autant bailler. En fait, honnêtement, il y a belle lurette que j’ai renoncé à lire sa prose. Que ses fans relisent d’ailleurs plus souvent qu’on ne la lit. Je ne sais pas si j’ai retenté l’aventure depuis ma dernière année de lycée et ce prof de français, proustien jusque dans ses petits foulards, qui nous faisait étudier le côté Guermantes de la Recherche, parce que le côté Swann avait déjà été étudié par ses élèves de première. Dont je ne faisais pas partie, poursuivant alors encore, sans trop d’illusions, mes études dans une branche plus scientifique…

Bref.

Si je sais comme tout le monde que le Marcel à moustache s’est longtemps couché de bonne heure, je me couche pour ma part encore souvent trop tard. Et dans la famille Proust, mes pseudos racines franc-comtoises m’amènent à préférer… la Madeleine (alias Lola Sémonin, une ancienne enseignante d’ailleurs).

La révélation de la madeleine devenue biscotte (ou l’inverse) ne change donc pas grand chose à ma vie (bis), mais cette variante aurait pu quand même, sinon changer la face du monde, du moins élargir le lectorat de la Recherche.

Pas seulement à cause des fans de la Cage aux Folles, mais parce que ça aurait permis aux végétaliens de s’identifier. (Même si j’ai appris, soucieux de l’exactitude scientifique de ce billet, qu’il existe des recettes de madeleines sans œufs, mais comme j’avais prévu la transition, je n’en ferai état que dans cette parenthèse.)

Si Proust est traduit en chinois, japonais, arabe, voire aménien, je n’ai pas trouvé de piste vers une version thaï, même si je sais que Marcel Proust s’y écrit พรุสต์, มาร์เซล พรุสต์. (Quand je pense à tous les proustiens internationaux qui vont venir lire ces élucubrations, j’en frémis…) C’est pourtant de Thaïlande que nous viennent les images du jour (peu nombreuses pour une fois je vous l’accorde, mais mes recherches autour de la Recherche et toutes ces parenthèses m’ont pris du temps). Plus précisément du festival végétarien de Phuket, où le piercing est à l’honneur. Ce qui me semble n’avoir que peu de rapport avec le végétarisme, sauf à vous couper l’appétit. Et encore moins avec Marcel Proust, je vous l’accorde.

Si vous souhaitez voir plus de transperçages en tous genre, je vous invite à visiter les galeries de mes confrères de RTL, du Parisien, du Huffington Post, de l’Obs, ou du Daily Telegraph… Entre autres. C’est fou d’ailleurs comme il est plus facile de trouver sur Internet des taoïstes masochistes que des clowns pacifistes.

En ce qui me concerne, je trouve que prôner le végétarisme avec autant de piques à barbecue dans la bouche, c’est de la provocation !

Tiens, je m’en vais écrire un long texte qui commencera par “Longtemps j’ai allumé le barbecue de bonne humeur”.

Bon d’accord, j’arrête là.

Bon week-end !

(Photos : Jorge Silva, Nicolas Asfouri)

Bon, et avec ceci, qu’est ce que je vous sers ?

Avec le temps, j’ai déjà donné (même si 4 des 9 vidéos ne sont plus en ligne, mais je n’ai pas le courage de réparer ça ce soir…)

Et je ne pensais pas trouver assez de versions de Du côté de chez Swann pour en faire une mosaïque…

… et puis si !

Dave, Calogero, Axel Sinclair et re-Dave mais cette fois avec Dorothée… Que du beau monde !

Mais j’avais prévu un morceau de remplacement (sans reprise), que je vous passe quand même. Parce que je n’ai pas envie de chercher en plus un nouveau titre pour ce billet.

Et si Boby Lapointe avait exploré la cuisine au lieu de la salle de bain ?