Dieu blabla

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Le Quotidiano Nazionale, journal italien que je ne lis pas personnellement mais que d’autres m’ont signalé, révélait la semaine dernière que le pape serait atteint d’une tumeur au cerveau.

Nouvelle aussitôt démentie par le Vatican. Mais le doute est instillé. Et permis. Puisque François Ier, à 79 ans, est aussi susceptible d’être malade que ses prédécesseurs qui ne l’étaient pas. Comme Jean-Paul II dont la maladie de Parkinson a été cachée aussi longtemps que possible. Ou François Mitterrand qui « régna » tout un septennat avec un cancer nié, même s’il n’était pas pape… Ou tant d’autres « grands » de ce monde.

Bref.

Je ne suis pas un grand fan des rumeurs, même rebaptisées légendes urbaines. Mais les catholiques devraient quand même se méfier. Car un pape malade du cerveau pourrait perdre la foi si la tumeur atteint les zones où se situent la foi, mises en évidence l’an passé par des chercheurs de l’université d’Auburn, Alabama.

Et ça la foutrait quand même mal.

Même si ça pourrait aussi être une expérience assez intéressante.

Le même jour où me parvenait la nouvelle – et le démenti – de la tumeur papale, un autre article scientifique m’apprenait que d’autres chercheurs étasuniens et leurs confrères anglais avaient démontré que la stimulation électrique d’une zone particulière du cortex préfrontal (de sujets volontaires) faisait baisser leurs convictions religieuses. Et aussi leurs pulsions racistes.

Une idée à vraiment creuser à l’heure où la majorité des conflits de la planète ont une origine religieuse. Reste à trouver comment opérer ces frappes chirurgicales d’un nouveau genre, car je doute que les fous de Daesh et les extrémistes de tous poils (chrétiens, musulmans, juifs ou hindouistes) se portent volontaires pour qu’on les calme à coups d’électrochocs.

En attendant, les fous de Dieu continuent de se développer aussi vite que meurent nos neurones. Et il devient chaque jour plus urgent de recycler leurs vieilles idées…

A propos de recyclage, les participantes à la traditionnelle Diablada de la ville de El Alto, en Bolivie (avec ou sans rapport avec l’Endiablada espagnole évoquée ici naguère), arboraient la semaine dernière des costumes fabriqués à partir de matériaux de récupération. Je ne sais pas si cela a favorisé la victoire des forces angéliques sur celles de l’enfer. Mais, à défaut de dépolluer les esprits, cela sensibilise au moins les enfants à la nécessaire dépollution de leur environnement.

Et puis ça m’a aussi permis un petit moment nostalgique en voyant dans le défilé ces poupées qui m’évoquent de doux souvenirs de l’époque où je croyais encore … au Père Noël.

(Photos : Juan Karita)

Bon d’accord Adriana Sanchez, l’accordéoniste de ce lundi, n’est pas Bolivienne mais Brésilienne. Mais Lola Membrillo, qui l’accompagne sur ce morceau, est Argentine. Ce qui nous fait au moins un rapport (raccord) papal.

Et la chanson Último Pau de Arara est bien belle…