J’ai hésité…
Ce n’est pas parce qu’il n’y a plus de poilus qu’on n’a plus droit à la poilade du 11 novembre, que je pratiquerais volontiers pour ma part à partir de celui que j’ai dans la main.
Alors je vous préviens : c’est programme minimum.
De toutes façons, j’ai peu à dire d’Helmut Schmidt, dont on appris la mort hier, pas plus que d’André Glucksmann, sauf mon admiration à traverser une vie du maoïsme au sarkozysme sans changer de coiffure.
Bref.
Tout ça pour tenter une habile transition avec les images des collecteurs de déchets sud-américains que je vous propose aujourd’hui. Parce que j’ai trouvé intrigante et jolie la première photo du Colombien Hector Emilio, dont la “charrette” de collecte a été peinte dans le cadre du projet Pimp My Carroza (Décore ma charrette), inspiré lui même de la même opération Pimp My Carroça (Décore ma charrette), initiée au Brésil par l’artiste Thiago Mundano.
Une manière de valoriser des métiers qui le sont peu. En tout cas moins que certaines philosophies, pourtant destinées à la poubelle sans vraiment de recyclage possible.
Bref.
Puisque j’en suis au recyclage d’images, j’ajoute une autre photo de poubelle fumante, en provenance de Manille, embellie par les ballons de ce jeune Philippin.
Et je vais me reposer…
(Photos : Fernando Vergara, DR, Aaron Favila)
Et avant de reprendre deux fois des moules, je vous propose d’écouter un peu de la cumbia des Chico Trujillo.
Bientôt Noël, souhaitons à tous les enfants d’avoir une belle vie colorée d’éboueur et offrons leur premier camion :

Tu rigoles, mais c’est un best seller le camion d’éboueur. Ma toute jeune fan de 5 ans (dont je préserverai l’anonymat) en a demandé un pour Noël je crois bien. Comme mon rejeton il y a 20 ans, qui ne ratait jamais une arrivée du camion des éboueurs sur le parking de notre immeuble…
Et le petit Raphaël Glucksmann que j’entends tellement à la radio depuis hier va pouvoir s’en acheter plein avec les droits d’auteur dont il hérite.
Et parfois je me demande si je ne serai pas plus utile au monde en vidant les poubelles qu’en « communiquant » comme je peux ou en écrivant ici des billets à deux balles. Qui ne génère aucun droit d’auteur pour mon fils ni ma fille…
Sourire