Régime sec

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Il n’y a pas qu’en France ou en Turquie qu’a été décrété l’état d’urgence…

Le président de la Bolivie, Evo Morales, a décrété le 21 novembre un état d’urgence national en raison de la sécheresse et d’un déficit hydrique dans différentes régions du pays”.

La Bolivie connaît la sécheresse la plus grave depuis un quart de siècle, et 7 des 10 plus grandes villes du pays (dont la capitale La Paz) subissent déjà des coupures et des rationnements d’eau. L’approvisionnement des habitants est désormais assuré de plus en plus par des camions-citernes, dont certains en provenance de l’Argentine voisine qui a offert son aide, et les forages de puits se multiplient, ainsi que l’installation de réservoirs.

La pénurie d’eau est due au manque de précipitations, mais aussi à un amenuisement des glaciers (de 40% en 10 ans) et à la quasi disparition de plusieurs grands lacs… L’un des pays les moins émetteurs de gaz à effet de serre devient l’une des premières victimes d’un réchauffement climatique. Que certains continueront de nier ?

Les Boliviens manifestent leur colère et accusent la compagnie des eaux de corruption et le gouvernement d’imprévoyance. Certaines rumeurs ont également visé une entreprise minière chinoise, soupçonnée de détourner pour son exploitation l’eau qui alimente La Paz. Le gouvernement a démenti, mais l’impact de l’industrie minière sur la qualité des eaux (comme des terres et de l’air) est réelle.

Dans les campagnes, tout aussi touchées par la pénurie, certains réagissent autrement. Comme les paysans de la région de Caracollo qui ont procédé à quelques sacrifices d’animaux pour demander à la pluie de revenir.

Si les invocations au ciel ne marchent pas, les Boliviens pourront au moins – peut être – remercier les dieux de leur épargner une autre calamité : le rallye du Dakar pourrait ne pas venir les polluer davantage

(Photos : Aizar Raldes, David Mercado, José Lirauze, Juan Karita, Martin Alipaz)

Il y a des jours et des pays où j’ai bien du mal à trouver une musique locale en rapport avec le billet du jour. Mais hier, je me suis trouvé confronté à la profusion après avoir trouvé cet article présentant pas moins de 13 groupes de la scène bolivienne.

Après avoir écouté quelques mesures de pop, de reggae, de hip-hop, de folk-rock, de rock plus ou moins dur et de cumbia bien sûr, j’ai porté mon choix sur … Imilla MC, après avoir déniché l’une de ses dernières vidéos, enregistrée à Paris !

Le regard d’une Colombienne sur ma capitale…