Le monde est…

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“Ceux-là verront, qui n’avaient encore rien su de Lui
et ceux-la comprendront qui n’ont encore rien appris.”

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Ne cherchez pas à comprendre comment cette évocation religieuse est arrivée en tête de l’article du jour.

Comme une dédicace. Ou comme un cheminement inconscient, que je laisse les spécialistes analyser.

Le billet du week-end dernier a disparu, ou n’a jamais paru, et celui de ce samedi est minimaliste, sans galerie copieuse de photographies. Peut-être parce que, en allant visiter (une nouvelle fois) dimanche dernier la Maison européenne, je me suis senti floué de découvrir ce que je pensais être “la jeune photographie française”, qui n’était qu’une rétrospective de la photo de mes jeunes années.

Bref.

Je ne me sens pas jeune. Et un peu déboussolé dans ce monde dont j’excuse parfois les chamboulements que j’y vois, perçois et ressens, par mon incompréhension de l’époque dans laquelle je vis maintenant.

Les deux images du jour, trouvées cette semaine, illustrent ce déboussolement, à travers deux installations artistiques qui bousculent les repères des spectateurs.

La première, en provenance de Londres, présente une étrange maison conçue par la plasticienne britannique Anthea Hamilton, sur la façade de laquelle aurait disparu la gravité. Ce qui ne serait pas si grave dans un monde parfois gravement dépourvu de repères.

Une maison qui m’a rappelé celle exposée à Londres déjà (et dans ces pages) il y a  5 ans déjà, par l’artiste argentin Leandro Erlich. Lequel présente actuellement au Mori Art Museum de Tokyo une nouvelle œuvre où perdre la tête.

Je n’irai ni à Londres ni (encore moins) à Tokyo profiter de cette perte de repères artistique. Mais on peut toujours imaginer. Et continuer à laisser les repères se perdre. Comme une performance !

 

(Photos : Stephen Chung, Toru Yamanaka)

Je n’ai jamais été vraiment fan de Starmania, mais cette chanson est souvent revenue grattouiller ma mémoire, avec le désir évoqué de “se laisser mourir”.

Allez savoir pourquoi…

Le Monde est stone donc, par :

  1. Fabienne Thibeault, quelque par quand j’avais 16 ans. Tiens ?
  2. Les Enfoirés, en 1993.
  3. Cindy Lauper, sur notre télévision française en 1992
  4. Et, dans notre siècle de maintenant… Le même titre avec des paroles et une musique bien différentes par Psy 4 de la rime