Écrit avec la lumière…

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Slide 1

“Quand je suis allé à l’école, ils m’ont demandé ce que je voulais être quand je serai grand.
J’ai répondu : ‘Heureux’.
Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question, j’ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie.”
John Lennon

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Né Abbas Attar, il était devenu l’un des photographes emblématiques de l’agence Magnum sous le simple nom d’Abbas. Le photographe iranien est mort mercredi dernier, à l’âge de 74 ans, en nous laissant nombre de clichés emblématiques.

Il a documenté les guerres, les révolutions et les catastrophes qui parcourent le monde. Mais pas seulement. Il en a aussi capté les nuances douces, avec un noir et blanc superbe qui savait si bien apprivoiser la lumière avec laquelle “il écrivait”.

Parce que le monde est tellement fou et sage, violent et si paisible, insupportable et tout aussi beau, fort et doux, traversé d’images tragiques ou magiques,

Oui, en même temps (Et on a bien le droit d’utiliser encore cette expression devenue un slogan politique.) Mais comme nous sommes en week-end, je n’ai gardé qu’une image violente…

Koweït, 1991

…pour ne vous proposer que du plus doux.

Afghanistan, 1992

Xinjiang, Chine, 1989

Haïti, 2000

Arabie saoudite, 1992

Iran, Abbas Kiarostami sur le tournage du Goût de la cerise, 1997

Iran, Téhéran, 2001

Mali, 1994

Mali, 1994

Mexique, 1985

Et j’ajoute deux images. Plus politiques, mais souriantes…

Tunis, Yasser Arafat, 1988

France, Jacques Chirac en Corrèze, 1982

Et une dernière. Qu a tellement marqué ma mémoire personnelle et sensible. Bien avant la naissance de ce blougui

Afrique du Sud, 1978

Pour ne pas oublier que l’apartheid existe encore aujourd’hui. Ailleurs

Juste une évocation pour ne pas gâcher votre week-end.

(Photos : Jean Gaumy et Abbas)

Si vous voulez poursuivre l’exploration photographique, je vous invite à visiter le site de l’agence Magnum qui rend hommage à Abbas et propose une sélection d’une cinquantaine de photographies.

Et quitte à continuer dans le noir et blanc, une unique chanson pour aujourd’hui, mais qui m’a – elle aussi – beaucoup marqué à sa sortie en 1994. Jeune papa divorcé, j’en avais même fait la musique de mon répondeur téléphonique, fixe à l’époque. Et je pourrais récidiver sur mon portable aujourd’hui…

Renaud : C’est quand qu’on va où ?