«La première nuit de Ramadan, tout démon, tout djinn est enchaîné. Toutes les portes de l’enfer sont fermées, aucune ne s’ouvre. Toutes les portes du Paradis sont ouvertes, aucune ne se ferme. On appelle : “Ô toi qui veut du bien, accours ! Ô toi qui veut faire du mal, cesse!”»
Mahomet
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En trouvant la citation du jour via une rapide exploration du web, je me suis dit : “Nom de Dieu ! J’ai raté la première nuit.”
Puisque le Ramadan a commencé dans la nuit de mercredi à jeudi…
Et puis, en lisant la suite, j’ai été quelque peu rassuré puisque : “Cet appel est renouvelé chaque soir, et chaque soir Allah sauve de l’Enfer un certain nombre de croyants.”
Mais je me suis souvenu que j’étais largement plus dubitatif que croyant. Et je n’ai quand même pas osé jurer une deuxième fois.
Il me reste donc à faire confiance dans les prières que formule pour moi et mes mes proches la femme de ménage que je croise le matin au travail qui me paye, quand j’arrive et peu avant qu’elle ne parte.
Pour elle, pour tous les musulmans du monde pas toujours bien vus, à cause de quelques cons bien plus mécréants que moi et qui osent revendiquer leur inspiration religieuse, ou harcelés par des voisins de territoires du même Dieu mais d’une autre religion (en Palestine) ou carrément croyants en d’autres dieux (en Inde), bref, pour quelques millions de croyants de par le monde, j’ai trouvé la citation du jour. En espérant qu’il y aurait un paradis quelque part. À défaut d’être terrestre…
Quant à la photo… Elle vient du Chili, où des manifestants, qui réclamaient la fin du sexisme dans le système éducatif, ont été dispersés au canon à eau. Même si ce doit être un peu inconfortable, j’ai trouvé ça d’une certaine beauté.
Et tellement moins violent que de “disperser” des manifestants à coup de balles réelles !
(Photo : Rodrigo Garrido)
Une chanson en rapport et pas que…
Quand Yusuf Islam retrouve Cat Stevens (né Steven Demetre Georgiou), ça donne You can do (Whatever) ! Une chanson inachevée des années 1970, évoquée dans Harold et Maude et terminée l’an passé. Et qui n’a pas plus vieilli que (vous et) moi…