“Le mot frontière est un mot borgne L’homme a deux yeux pour voir le monde.”
Paul Eluard
*
J’avais d’abord titré cet article Si la photo est bonne, avec un petit air de Barbara dans la tête, parce que je trouvais cette photo réussie. Et belle, malgré tous ces barbelés, toujours détestables. Et j’ai juste changé quelques lettres en trouvant la citation.
L’image ne date pas d’hier. Mais soldat géorgien, photographié à la frontière avec l’Ossétie du sud, en avril 2017, illustre de nombreux articles chez mes confrères sur le conflit entre la Géorgie et la Russie, qui “fête” ces jours-ci son 10e anniversaire.
Une guerre encore, une guerre de trop.
Et cette image de barbelés, de frontière, de violence latente, qui rime avec attente, et les mots d’Eluard trouvés par hasard (pour une autre rime). Et mes mots qui se cherchent et ne savent plus dire quoi. Et à qui ? Et mon regard sur le monde qui s’aveugle. Et l’invisible frontière infranchissable vers je ne sais plus quel territoire de mon désir, de mon imaginaire, de ma vie.
Je me suis emmêlé dans les barbelés, perdu dans ce cheval de frise qui m’a désarçonné.
Juste un article pour ne pas oublier la connerie de la guerre. Ne pas oublier d’écrire…
(Photo : Shakh Aivazov)
Ne pas oublier non plus la musique.
Le premier tube de la musique capverdienne, découvert par hasard, pour me rappeler qu’il fait parfois bien les choses.
Boy Ge Mendes : Grito de Bo Fidge.
La vie qui griffe et écorche … mais rester debout et écrire, oui !!! Encore …
La musique est si belle … j’ai écouté plusieurs fois
Quand on aime on ne compte pas parait il
Bises
***
J’aime bien cette citation… …
Cette musique douce a un goût de vacances, alors je vous les souhaite bonnes puisque c’est pour bientôt !