“La Bourse, j’en ai rien à cirer.”
Cri du cœur d’Edith Cresson alors Premier ministre, qui n’eut malheureusement pas le courage d’assumer cette affirmation (trop gauchiste ?)…
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Les deux photos du jour n’ont apparemment rien à voir, ni entre elles ni avec la bourse.
Mais le monde est simultané dans les instants qu’il traverse.Et les deux images, qui se succédaient aujourd’hui chez un de mes confrères fournisseur, racontent juste un de ces moments.
Ainsi, pendant que l’armée russe invite son homologue chinoise pour les manœuvres les plus importantes depuis 40 ans, où “paradent” près de 300.000 soldats, accompagnés de 36.000 tanks et véhicules divers et survolés par un millier d’avions, il y a des gens que ça n’empêchent pas de dormir. Au moins ce cireur de chaussures péruvien, pas perturbé non plus par les forces de police qui l’entourent.
Moi aussi j’aimerais ne rien en avoir à cirer de rien et laisser trop de préoccupations à la porte du sommeil.
Et reposer en paix.
(Photos : Vyacheslav Prokofyev, Guadalupe Pardo)
Il n’y a pas non plus tant de rapport que ça (et bien des kilomètres) entre les fleuves Congo et Mississippi. Mais Mermans Mosengo et Greg Johnson les ont réunis dans la dernière chanson de Playing for Change autour du monde.
À abcdetc on aime toujours autant ces voyages-là !