Regards sur 2018 : Décembre

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“Qu’importe ma vie ! Je veux seulement qu’elle reste jusqu’au bout fidèle à l’enfant que je fus.”
Georges Bernanos
“La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors.”
Georges Brassens

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Encore deux citations d’honorables refuseurs de cette légion d’honneur, moins républicaine qu’impériale. Parce qu’en cherchant quelques mots de Brassens, j’ai trouvé quelque part les mots de l’autre Georges qui lui étaient faussement attribués.

Une manière de rappeler que le web est plein d’informations et de connaissances, mais aussi d’infox et de méconnaissance. Une façon également, en associant les deux phrases, de me rappeler la résolution de chaque année d’essayer de m’améliorer moi même tout en restant fidèle à l’enfant.

Bref.

Cette rétrospective annuelle se termine avec une douce parenthèse, où la première image du mois et la dernière avant la rétrospective se répondent. Avec deux paires de mains tendues vers l’objectif, dans des pays si différents (reliés pour moi par une certaine filiation…) avec des messages si différents que, pourtant, j’ai envie de réunir au delà de cette rétrospective, d’une simple phrase unissant les deux titres des articles illustrés par ces deux photographies :

Répandre l’amour [pour,pendant…] quelques secondes d’éternité.

Une autre résolution (même si elle ne résoudra pas tout…) pour l’année qui commence.

Et, puisque j’ai parlé ci-dessus de la fidélité à l’enfant (et à l’enfance), j’ajoute deux photographies.

Celle de cet enfant déraciné et pourtant tellement paisible, quelque part cette année en Syrie et sur abcdetc le 17 décembre. Une photographie qui pourrait être celle de l’année 2018 tout en évoquant l’année qui commence.

Et celle-ci. Parue déjà en 2017 sur abcdetc et republiée ici parce qu’elle a remporté le titre de photo de l’année du concours SIPA qui nous a offert de bien belles images du monde.

Un monde de contrastes où je vous (nous) souhaite beaucoup de petites merveilles, éclats et autres sourires, pour éclairer le reste.

(Photos : Ajay Verma, Xaume Olleros, Omar Sanadiki, K M Asad)

Puisque je termine cette rétrospective un dimanche, je me suis laissé tenter par une petite mosaïque de “souvenirs, souvenirs”, une de mes rubriques préférées de ce blougui, où j’explore ma mémoire musicale, autour de reprises, d’une thématique ou d’un état d’esprit du moment.

Une fin de rétrospective en 6 musiques :

  1. Hands off the Antarctic, de Thom Yorke (leader de Radiohead) réalisée en collaboration avec Greenpeace (et diffusée ici le 3 décembre), parce que je n’oublie pas que notre survie (et pas celle de la planète) est sans doute l’une des questions essentielles de notre présent.
  2. Carry the Earth, où le Trio Joubran est rejoint par Roger Waters (diffusée ici le 4 décembre), pour ne pas oublier non plus la Palestine
  3. Une magnifique reprise de Tajabone, d’Ismaël Lô, par le tunisien Sabry Mosbah. Une autre pépite dénichée dans la rubrique “cover du mardi” d’un collègue blogueur, découvert (le 17 décembre) avec une autre belle reprise de Purple Rain
  4. Споко́йная но́чь (Bonne nuit), de Кино (Kino), une chanson diffusée il y a trois ans sur abcdetc, dans deux autres versions, et qui continue de me sidérer par son côté hypnotique (les paroles sont ici), portée par la voix de Viktor Tsoi (Виктор Цой), qui chantait ici Перемен (Changement), le 11 décembre après que j’ai vu Leto au cinéma.
  5. En remontant encore dans le temps (à partir des mensonges du web), j’ai eu envie de rediffuser les Parfaits mensonges de Daan, découvert il y a un peu plus de 5 ans, lors d’une journée particulière…
  6. Et parce qu’il est intemporel, qu’il a traversé ce blougui déjà plusieurs fois et que mon prochain rendez-vous pour son concert anniversaire, le 16 mars prochain (bienvenue à ceux qui m’y rejoindront), est l’une des seules certitudes de cette année que j’ai voulue imprévisible, Elliott Murphy !