« L’humanité n’a nul destin. Ni lendemain qui chante, ni surlendemain qui fredonne. No future : elle est comme une droguée – avide et déjantée, esclave des biens matériels, en souffrance de consommation, asservie à ce qu’elle imagine être la “croissance” ou le “progrès”, et qui sera sa perte. »
Yves Paccalet, L’Humanité disparaîtra, bon débarras !
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Les pseudo-écologistes finissent toujours pas montrer leur véritable visage. Ainsi de l’auteur de la citation du jour qui appelait à voter en 2017 pour un certain Macron, que rejoignit un moment son “ami” Nicolas Hulot.
Bref.
Ce matin, le tribunal de commerce de Bobigny a repoussé au 7 février prochain sa réponse à la demande de placement en redressement judiciaire avec poursuite d’activité déposée par L’Humanité, qui se trouve en cessation de paiements, après de nouvelles difficultés financières, une baisse de l’aide d’État et un refus des banques de lui venir en aide.
J’imagine le plaisir de tant de mes concitoyens (dans concitoyen il y a citoyen, dirait mon père) de se voir débarrassés de ce “vestige” du communisme, qu’ils croient encore rimer avec goulag et privations. Repoussoirs encore efficaces pour nous faire avaler, entre autres, les privatisations (qui au moins riment avec privations..)
Mais j’espère que nous serons nombreux à nous mobiliser pour soutenir, une fois encore, ce quotidien aussi symbolique qu’indispensable à notre fonctionnement démocratique un peu bancal.
C’est pourquoi, malgré le code déontologique de ce blougui qui y bannit toute publicité, je vous propose aujourd’hui quelques images d’une campagne de naguère, avant de vous donner le lien vers l’édito de mon confrère rédacteur en chef de L’Humanité, Patrick Le Hyaric, appelant à la “mobilisation générale”.
Après, vous faites comme bon vous semble. Pour ma part, j’espère que L’Humanité (comme l’humanité) ne disparaîtra pas !
(Dessins : DR)
J’ai déjà raconté ici ou là (plus longuement) comment j’avais jadis expliqué à mon fils de 5 ans ce qu’était le communisme et comment il avait trouvé que “c’était bien…” Je lui demanderai ce qu’il en pense aujourd’hui la prochaine fois que je le verrai (demain…) Pour ma part, je continue de penser que c’est une bonne idée
Je suis d’accord aussi avec le fait que “C’est un joli nom, Camarade”. C’est sous ce titre que j’ai lu l’excellent article que mon confrère Quentin Jagorel consacre au communisme dans la chanson française, où j’ai retrouvé Jean Ferrat (avec une pensée pour ma mère, oui) et fait la connaissance de Cyril Mokaiesh, que j’avais pourtant déjà entendu dans son duo avec Bernard Lavilliers dans La Loi du marché.
Dans Communiste !, il est seul à chanter. Mais il y a du monde qui défile dans les images du clip.