Paix sur terre
aux femmes de bonne volonté

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Slide 1

“Quand la guerre sera l’affaire des femmes, elle s’appellera la paix.”
Lysistrata

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Un jour, il n’y aura que le jour (ou autre chose, si l’on en croit Boris Vian).

Ni de Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (le 6 février), ni de Journée mondiale de la justice sociale (le 20 février), ni de Journée “Zéro discrimination” (le 1er mars), ni de Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale  (le 21 mars), ni de Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes (le 24 mars), ni de Journée internationale pour la sensibilisation aux mines et l’assistance à la lutte antimines (le 4 avril), ni de Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail (le 28 avril), ni de Journée mondiale de la liberté de la presse (le 3 mai), ni de Journée internationale du vivre-ensemble en paix (le 16 mai), ni de Journée mondiale des abeilles (le 20 mai), ni de Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression (le 4 juin), ni de Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments (le 7 juin), ni de Journée mondiale contre le travail des enfants (le 12 juin), ni de Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées (le 15 juin), ni de Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse (le 17 juin), ni de Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit (le 19 juin), ni de Journée mondiale des réfugiés (le 20 juin), ni de Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture (le 26 juin, ni de Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains (le 30 juillet), ni de Journée mondiale de l’aide humanitaire (le 19 août), ni de Journée internationale contre les essais nucléaires (le 29 août), ni de Journée internationale des victimes de disparition forcée (le 30 août), ni de Journée internationale de la charité (le 5 septembre), ni de Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires  (le 26 septembre), ni de Journée internationale de la non-violence (le 2 octobre), ni de Journée internationale de la prévention des catastrophes (le 13 octobre), ni de Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté  (le 17 octobre), ni de Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (le 25 novembre), ni de Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien (le 29 novembre), ni de Journée mondiale de lutte contre le sida (le 1er décembre), ni de Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage (le 2 décembre), ni de Journée internationale contre la corruption (le 9 décembre), ni de Journée internationale de la couverture sanitaire universelle (le 12 décembre), ni de Journée internationale des migrants (le 18 décembre)… J’en passe.

On ne célébrera peut être plus que la Journée internationale de la solidarité humaine, la dernière de l’année dans le calendrier de l’ONU, le 20 décembre.

Et le 8 mars, je parlerais d’autre chose que de la Journée internationale des femmes.

En attendant, l’horizon est encore incertain, pour les femmes comme pour la paix, la justice sociale et… je ne vais pas reprendre la liste plus haut. Et la pollution de nos sociétés, de nos relations, de nos comportements égoïstes semble parfois boucher l’avenir comme la pollution urbaine dans le ciel de Séoul sur la photo du jour.

Allégorie ou métaphore ? Je m’en fiche un peu.

Je continue de croire, de toutes mes forces (comme l’écrivit Julos Beaucarne), qu’il nous reste un avenir plus lumineux. Ou que ceux qui nous suivent et nous succéderont (comme ces enfants Rohingya réfugiés au Bangladesh) sauront (pourront) l’imaginer et le réaliser.

Et je remercie les femmes de tous horizons (même bouchés) de faire entendre “Les voix de la paix”.

 

(Photos : Kim Hong-Ji,, Mohammad Ponir Hossain)

D’autres voix de femmes réunies pour chanter la paix, avec The Daughters of Jerusalem et The Princeton Girlchoir, entonnant un hymne à Jérusalem, ville que l’ONU échoua à internationaliser et que certains veulent encore trop nationaliser…