« Un journaliste a dit “Bravo je suis d’accord
Mais si j’en parle dans mon journal on m’ fout dehors”
On s’en branle on s’en branle
Vous n’avez qu’à écrire que vous n’êtes pas d’accord
On s’en branle »
On s’en branle, Font & Val (en 1978, bien avant que Patrick Font ne fasse quatre ans de prison pour “attouchement sexuels sur mineurs” et que le “lèche-cul politique” Philippe Val ne soit jamais poursuivi pour son attentat contre Charlie Hebdo…)
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Que les branleurs et branleuses qui suivent ce blougui ne s’offusquent pas de la citation du jour qui n’a rien d’une attaque personnelle. Quant aux journalistes qui, encore aujourd’hui et de plus en plus n’osent pas dire, déplaire, enquêter de peur de ne plus pouvoir (ne pas) faire leur boulot, qu’ils aillent se faire foutre. Ah bon, c’est déjà fait ?
Bref.
La radio m’a annoncé ce midi que “la situation sanitaire serait plus que jamais en sursis en France” mais aussi que “le Chili vaccine plus vite que n’importe quel pays européen ou que les Etats-Unis”.
Ça tombait plutôt bien. Pas à cause du sursis (on commence à avoir l’habitude d’être en liberté conditionnelle..) mais pour le Chili. Où j’espère que les effets secondaires ne seront pas trop nombreux (et les effets primaires véritables ?) et où, surtout, je venais de dénicher la photo du jour.
Encore des oiseaux ? Oui ! J’avoue une vraie faiblesse pour eux ainsi qu’une certaine jalousie pour leur liberté et surtout leur capacité à voler.
Il y a longtemps que je n’ai pas volé moi-même, comme me le permettaient naguère des rêves récurrents. Il faut dire que je dors peu ces derniers temps. Mais bon, je ne suis pas le seul… En attendant les résultats de l’étude Vivre-Covid19 (en 2022 !), les premières estimations parlent d’un Français sur cinq qui souffrirait d’anxiété, d’insomnie, de dépression, voire d’envie suicidaire. J’espère que les quatre lecteurs (et trices) de ce blougui confirment ce chiffre grâce à leur moral au beau fixe !
Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos oiseaux. Dont, avant de la partager avec vous, j’ai bien sûr envoyé l’image à ma lectrice privilégiée, en évocation de sa prochaine progéniture à laquelle m’a fait penser ce pélican nourrissant ces petits.
C’est mignon, non ?
Et j’allais conclure ce billet en écrivant que, loin des angoisses liées à la pandémie et à son “traitement” sécuritaire et médiatique, des désorganisations vaccinales (et de la question de leur réelle efficacité ?), ou de la question surréaliste de savoir lequel, du confinement ou du couvre feu, est le moins néfaste pour notre état psychique (on a le droit de choisir la vie ?), loin de nos conneries humaines donc, les oiseaux de l’île Cachagua (au Chili donc) et d’ailleurs continuent de vivre. En s’en b…attant l’aile de nous.
Mais j’ai appris entretemps que, si les gardes de la Société forestière nationale (Corporación Nacional Forestal) se sont rendus sur l’île Cachagua, ce n’est pas seulement pour s’attendrir sur le repas des bébés pélicans, mais pour compter les manchots Humboldt, menacées de disparition.
Et contre ça, à ma connaissance, il n’y a toujours pas de vaccin !
(Photo : Rodrigo Garrido)
Francisca Valenzuela est la “princesse de la pop chilienne”, nous dit cet article qui la classe parmi les dix chanteurs chiliens que le monde doit connaître. Si c’est elle que j’ai choisie plutôt que ses neufs collègues, c’est que sa chanson m’était évocatrice.