À chacun sa liberté

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“Nous allons vous faire aimer l’an 2000”, promettait France Telecom dans les années 90, avant d’en dégouter des dizaines de ses salariés. “À nous de vous faire préférer le train”, renchérissait la SNCF à la même époque, quelques années avant son démantèlement. “Nous allons te faire aimer les endives au jambon”, prétendaient mes parents en m’envoyant les manger à la cave, quelques années auparavant à la fin des années 60…

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Je ne pense pas que les dirigeants du monde se soient inspirés de mes parents, ni de la SNCF ou de France Telecom, pour “imaginer” la vaste campagne de propagande qui se diffuse mieux que le virus auprès des populations du monde conditionnées grâce à une peur irraisonnée…  Après le slogan “Restez chez vous” qui a docilement fonctionné, l’injonction “Vaccinez-vous” est prometteuse, plus que les “vaccins” en terme d’immunité collective.

Bref. J’arrête là pour ne pas être censuré pour complotisme. Et parce que vous ne voyez peut être pas le rapport avec les photographies souriantes du jour, en provenance du Mansudae Art Theatre de Pyongyang, à l’occasion du Jour de l’étoile brillante (광명성절) qui se déroule chaque année à la veille de mon anniversaire. Sans plus de rapport que les rodomontades de Véran avec les coups de trique de mon père en m’envoyant à la cave, mais pour commémorer l’anniversaire de Kim Jong Il, père et prédécesseur de Kim Jong Un. Dont mes confrères chez lesquels j’ai trouvé ces images se focalisent sur la réapparition publique de son épouse Ri Sol Ju, après une année d’absence auprès de son cher et tendre.

C’est touchant, non ?

Pour ma part, j’ai surtout remarqué que les Nord Coréens pouvaient aller au théâtre, sans distanciation sociale ni masque.

En toute liberté ? N’exagérons pas…

N’empêche que. Les dirigeants du monde “libre” feraient bien de réfléchir un peu en regardant ces images. Des fois que Kim Jong Un parvienne à nous faire préférer le communisme !

(Photos : KCNA )

Il devient difficile de trouver un chanteur ou (teuse) communiste. (Presque autant que des électeurs, même si on a encore le droit de rêver.) Télérama a identifié la dernière, en la personne de Fransesca Soleville, qui ne m’a pas complètement convaincu avec son dernier opus. Mais j’irai lui prêter une oreille plus attentive

Bref (bis)

Cyril Mokaiesh est déjà passé par ici naguère avec sa chanson Communiste, alors il ma fallait trouver autre chose. Ca s’appelle Au nom du père.

Aucun rapport avec les coups de trique. Et le reste.

Un ange passe.