Dessine-moi… un printemps !

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“Quand Maman m’a dit que Mamie-Lou retombait en enfance, j’ai décidé d’y rester pour l’attendre et l’aider à ne pas se faire mal en tombant.”
Les Aléas de Léa

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Inutile de rechercher les références de l’ouvrage cité en exergue : il appartient à ma (longue) bibliographie de titres impubliés, à l’état de brouillon, voire juste d’une idée de passage.

Que voulez-vous ? Je procrastinais bien avant que le mot ne devienne à la mode et, même maintenant qu’il a acquis une certaine notoriété (noblesse ?), j’en continue volontiers la pratique. Malgré mon côté réactionnaire qui rechigne au progrès qu’on tente de m’imposer.

Mais en l’occurrence, cela reste un choix. Ou presque.

Tout ça pour dire que j’ai encore remis à demain ou plus tard encore l’exploration de l’actualité “sérieuse” d’un monde qui ne l’est pas. Et pour tout vous dire, ce n’est pas la première fois : ce blougui qui compte près de 3500 articles renferme dans ses archives plus de 150 brouillons (il faudrait que je fasse le tri un jour). Ni la dernière.

Bref.

Autrefois, dans ma jeunesse, le mercredi tombait le jeudi. D’ailleurs, si l’expression “la semaine des quatre jeudis” existe encore, je n’ai jamais entendu parler d’une semaine des quatre mercredis. Une allergie moderne sans doute à la réduction du travail ou le triomphe de la productivité contre la procrastination ?

Toujours est-il qu’en trouvant la première image de la série que je vous propose, je suis parti sur le chemin des écoliers faire le blougui buissonnier. Et rêver de printemps avec ces enfants de l’école maternelle de Nantong, quelque part en Chine.

Parce que le printemps est le thème des fresques qu’ils ont dessinées hier et dont, malheureusement, je n’ai pas réussi à trouver le résultat final. Mes lacunes en chinois n’étant guère compensées par le maigre savoir de Google.

Je vous laisse donc imaginer, comme moi, le printemps, le renouveau, un ciel serein, les chants des oiseaux  de retour, les couleurs des arbres, les odeurs des fleurs. Ce que vous voudrez, sans mesure et sans barrière.

Et même si je n’ai pas trouvé la photo finale, j’ai quand même déniché 8 images. et comme c’est un chiffre porte-bonheur en Chine, tous les espoirs nous sont permis.

Merci les enfants.

(Photos : Xu Hui)

Et si la nature et les arcs-en-ciel ne vous suffisent pas, vous pouvez aussi imaginer Une plage sur la lune. C’est le titre de cette chanson extraite de l’album éponyme du producteur stéphanois The Architect, dans laquelle vous entendrez d’autres enfants.