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“Amis campeurs, bonjour !”

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C’est sûr, mon interpellation du jour risque de vous surprendre autant que vous avez peu de chances de la comprendre. Comme personne ne l’a jamais comprise depuis plus de 40 ans (comme le temps passe) que je l’emploie, en souvenir et en hommage.

Souvenir du Procédé Guimard Delaunay (PGD), un groupe dont je fus l’un des rares fans à la fin des années 70 et un peu plus tard. Et hommage à Philippe Delevingne, son co-créateur avec la belle Nelly Mella, décédé trop tôt en novembre 2004.

Le PGD, unique groupe de théâtre’n roll àma connaissance, dont le premier 45 tours, Le Camping du Soleil (avec Les Géants Boulous en face B), commençait par cette interpellation : “Amis campeurs, bonjour !”, suivie de la météo du jour : “Une très belle journée s’annonce”.

Et, même si, à cause d’un emploi du temps dense, je rédige cet article plutôt dans l’après-midi, la journée fut jusqu’ici aussi bonne qu’annoncée. Et donc propice à la voir en rose. Comme la pleine de lune de lundi dernier, la quatrième de cette année, qui porte ce nom de “lune rose” (voir ici ses noms des autres mois).

Je sais, tout ça peut sembler quelque peu tiré par des cheveux qui se raréfient par chez moi, mais c’est finalement assez cohérent, surtout si j’ajoute que l’un des derniers concerts du PGD (l’une de leur trop rares traces sur le web) était sous-titré La lune monte, les battements de la nuit aussi, et que le groupe prévenait à cette occasion : “Attention, les soirées de lune montante accélèrent la pousse des cheveux… les coiffeurs peuvent apporter leurs ciseaux.”

Bref.

J’espère que la journée sera aussi bonne pour vous. Et les suivantes aussi. Et je vous laisse admirer (ci-dessus) quelques images de la pleine lune (rose donc ?) de lundi dernier, photographiée, par ordre d’apparition à l’écran, à Berlin (Allemagne), Buenos Aires (Argentine), Calipatria (Etats-Unis), Halle (Belgique), Istanbul (Turquie), Johannesburg (Afrique du Sud), Karachi (Pakistan), La Havane (Cuba), New York (Etats-Unis), Paris (France), Prague (République tchèque), Qingzhou (Chine), Rome (Italie), Saint-Jacques de Compostelle (Espagne), Stonehenge (Angleterre), Skopje (Macédoine), Sydney (Australie), Tanjungpinang (Indonésie), Tirana (Albanie)…

Sans oublier un autre hommage à Michael Collins qui vient de quitter une dernière fois la terre pour une destination mystérieuse. Michael Collins qui est déjà passé par ici il y a quelques temps, mais dont j’ignorais à l’époque que “l’homme le plus seul au monde” avaitvraiment profité de tout ce temps passé tout seul

(Photos : Sean Gallup, Agustin Marcarian, David McNew, Yves Herman, Murad Sezer, Akhtar Soomro, Gary Hershorn, Christian Hartmann, Finnbarr Webster, Antonio Masiello, Lavandeira jr, James D. Morgan, Yuli Seperi, Florion Goga, DR)

J’avais prévu autre chose pour accompagner cette série lunaire. Mais j’ai passé la chanson d’Indochine hier.

Alors, de fil en aiguille, de Dark side of the moon (8e album de Pink Floyd en 1973) à Wish you were here (9e album en 1975)… et pour plein de raisons. Et même si quelques versions de cette chanson sont déjà passées par ici.

Quand on aime non ne compte pas, sauf les uns pour les autres.

Six versions de Wish you were here, interprétées par :

  1. Pink Floyd en concert
  2. Roger Waters dans une bien belle version acoustique
  3. Birds on Wire (alias Rosemary Standley et Dom La Nena) dans une reprise tellement sobre
  4. Gregorian dans une version offerte en son temps par une commentatrice
  5. Les Six-String Soldiers ou quand les soldats sont plus sympas avec des guitares que des fusils
  6. Plus de 120 personnes réunies en garde de Dublin le 10 septembre 2018 pour le World Suicide Prevention Day…
    Une version qui m’émeut toujours autant
    (Quand on aime c’est pour toute la vie
    Cette vie qui dure l’espace d’un cri…)