Oh, la paix !

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“Il n’est jamais trop tard pour bien faire.”
“Mieux vaut tard que jamais.”

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Deux proverbes aujourd’hui en guise d’exergue à ce billet. Avec une double signification.

La première, pour m’excuser de ma procrastination, que je pratiquais bien avant que le mode ne devienne à la mode, et qui a quelque peu retardé ce billet de weekend qui aurait dû être mis en ligne samedi.

Un billet qui va bien cependant avec ce lundi de Pentecôte. Non pas à cause des vieux que je vais bientôt rejoindre et pour lesquels nous avons jadis en signe de solidarité et pour leur venir en aide, sacrifié une journée de travail non payée. Quand on voit la manière dont on traite et considère les “personnes âgées” dans ce pays, ce n’est pas complètement gagné.

Non, c’est de l’esprit de Pentecôte que je veux parler. L’original. Qu’on a un peu oublié, ce qui a permis d’éclipser ce jour de congé. Sans entrer dans un long cours religieux, j’aime à me souvenir que ce jour marque le signe de l’arrivée du troisième “larron” de la trilogie chrétienne, l’esprit saint, personnifié par la colombe.

Oiseau déjà mis en vedette dans l’épisode de l’Arche de Noé et qui symbolise aussi la paix.

Peter Walker a donc suspendu 15.000 colombes de papier sous la voute de la cathédrale de Liverpool. Et c’est joli. Mais pas seulement. L’installation du sculpteur et artiste anglais entend adresser autant de messages de paix au monde. En préambule à l’accrochage des oiseaux, les enfants des écoles de la ville et des membres de différents groupes locaux ont été invités à écrire leur message de paix sur les ailes des oiseaux , dont le vol se prolongera jusqu’à la fin août…

Sans illusion, on peut espérer qu’une partie du message sera entendu par quelques bellicistes de notre planète où, malgré la “crise”, les ventes d’armes ont encore progressé l’an passé, selon le rapport annuel de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), pour atteindre la modique somme de 1634 milliards d’euros.

Personne ne parviendra à me faire croire que tout cet argent protège mieux la paix que s’il était investi dans l’éducation, la culture, la justice ou la santé.

Que l’esprit, saint ou non, revienne en nous. Avant qu’il ne soit trop tard. C’est la seconde signification de l’exergue du jour.

(Photos : Gareth Jones, Jess Flaherty, Kelias photography,
Neil Blackhurst, Peter Byrne)

La chanson du jour est déjà passé par ici. Mais la mosaïque est dans un tel état dix ans plus tard, que je pouvais bien en recomposer un nouvelle. Et ça tombe bien pour fêter les 80 ans de son auteur, Bob Dylan !

Voici donc 9 versions de Blowin’ (ou Blowing) in the Wind.

Par :

  1. Bob Dylan lui-même
  2. Peter, Paul and Mary
  3. Les Bee Gees (méconnaissables)
  4. Marie Laforêt
  5. Neil Young
  6. Bruce Springsteen
  7. Bob Dylan encore, en belle compagnie, avec Ron Wood et Keith Richards
  8. Joan Baez
  9. 70 musiciens “réunis” en distanciel par Valentin Vander, le cofondateur des Goguettes (en trio mais à quatre) dont je viens également d’apprendre qu’il est le fils de Christian et le petit-fils de Maurice…

Et si ça ne vous suffit pas, mon fournisseur officiel de reprises en propose environ quatre centaines.