“Quand tu commences en disant qu’il faudrait que, tu es déjà en train de ne pas faire…”
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La citation du jour est approximative et vous ne la retrouverez pas sur le web. Elle me vient d’un ami qui m’incitait à ôter cette manière conditionnelle de parler de mes projets pour avoir plus de chances de les mener à terme. J’ai adopté cette formule qu’il m’arrive de partager avec d’autres. Même si je n’ai pas personnellement tout réglé de mes tendances procrastinatrices…
Bref.
J’ai pensé à l’ami, à la citation, aux promesses conditionnelles ce matin, non pas en trouvent la photo du jour, mais en lisant, dans plusieurs des lettres d’information (que je lis de moins en moins) la même phrase étrange : “Le G7 va s’engager à distribuer un milliard de vaccins aux pays pauvres.”
Passons sur l’abandon de la levée des brevets sur les vaccins pour préserver les profits des laboratoires, sur la poursuite de la promotion de produits toujours pas complètement testés au détriment du soin avec des molécules dont l’innocuité est plus que démontrée par le temps, sur cette propagande vaccinale qui commence à me fatiguer…
Non. c’est ce “va s’engager” qui m’a chiffonné.
Sachant que, dans ce grand cirque du G7, tout est écrit à l’avance et que la rencontre des puissants sous haute sécurité n’est qu’une mise en scène médiatique, cette formulation est surprenante Cette sorte de futur conditionnel imprécis et pas vraiment performatif.
Et c’est ainsi que, repensant à mes “il faudrait que” de jadis, j’ai eu la confirmation que nos “responsables” ont souvent du mal à passer de la parole aux actes.
Ce n’est nullement un scoop, je sais.
Mais, comme je l’écrivais encore hier, l’heure n’est plus aux grandes promesses, de lendemains qui chantent (ça c’était avant-hier) ou pas. L’urgence est planétaire et elles (la planète comme l’urgence) ne se contentera pas de futur conditionnel, d’effets d’annonce ou de “il faudrait que” .
Comme la femme de la photo du jour qui, tout de suite après sa traversé par un tunnel sous la frontière avec les Etats-Unis, a eu la chance de trouver une main tendue. Pour une aide immédiate.
Peut-être fragile, sans doute éphémère. Oui, je sais…
(Photo : Eugene García)
Une petite mosaïque, même pas de souvenirs. Oui. Après tout je fais ce que je veux, quand je veux. Et je ne suis pas certain que grand monde ait suivi la logique musicale de ce blougui. Et de toute façon, l’ordinateur principal d’abcdetc ayant planté aujourd’hui, il n’y aura pas de billet ce weekend et donc pas de souvenirs-souvenirs.
Bref.
En avril dernier, pendant que notre guignol présidentiel évoque des Jours heureux dont il n’avait aucune conscience politique, Janis Ian lançai le « Better Times » Project, en proposant à des musiciens amis de faire une reprise de sa chanson (d’actualité…) Better Times will come.
Ils sont plus de 150 à avoir répondu à l’appel, mais je ne vous ai sélectionné que 4 vidéos de la chanson : par Janis Ian en personne, sur des images de la danseuses Donna Russo, par Mary Black, dont j’aime toujours autant l’énergie, par Mimako Soga pour la touche exotique (et aussi la traduction en langue des signes qui me permet un clin d’oeil…), et par Kalungi Solomon accompagné de John Bowman, pour un peu de parité.
Si vous voulez continuer à espérer le changement, toutes les autres versions sont par ici.
(Et excusez les fautes de frappe : le matériel de secours est minimaliste…)