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“Les filles sont belles et les dieux sont ravis
Voilà l’été
Enfin l’été
Toujours l’été
Encore l’été…”
Les Négresses vertes, Voilà l’été, 1988

*

1988 ! Ca ne me rajeunit guère. Mais je n’ai aucune intention ni envie de rajeunir ; juste celles de vieillir, le plus proprement possible, avec assez de talent pour “être vieux sans être adulte”, comme le chantait Brel dans les Vieux amants. Même si pour les 20 ans d’amour je suis mal parti, sauf à cumuler mes points, comme le suggère le sulfureux rapport sur les retraites remis cette semaine à notre président

Mais ne nous gâchons pas le weekend ni l’été qui a commencé en début de semaine. Et si j’ai comme un doute sur la ravissement des dieux, je vais apprécier les belles filles et vous propose d’apprécier pour votre part la petite rétrospective de quelques célébrations du solstice à travers notre planète :

  1. À Avebury, en Angleterre.
  2. À Tiwanaku, en Bolivie, en présence du président Luis Arce. Le même jour le nôtre (de président) est allé inaugurer La Samaritaine, où je ne sais pas si l’on y trouve encore de tout, mais où il a retrouvé (sans vraiment de surprise) Bernard Arnault, un de ses commanditaires, qui se contrefiche de la retraite à points ou à pointillés…
    Bon d’accord, je me calme.
    Continuons…
  3. À Zhenjiang, en Chine, avec les dessins des enfants des écoles.
  4. À Copenhague, au Danemark.
  5. À Édimbourg, en Écosse.
  6. À New York (Etats-Unis)où les bobos n’ont pas compris que la Journée internationale du yoga est une opération de propagande du Premier ministre indien, l’ultra nationaliste religieux Narendra Modi.
  7. À Amritsar, en Inde, justement…
  8. Sur les collines de Tara (Hills of Tara), en Irlande.
  9. À Pompéi, en Italie, dont je ne vous rappellerai pas que les ruines nous (me?) rappellent la fragilité de nos sociétés…
  10. À Kokino, en Macédoine du Nord.
  11. À Cracovie, en Pologne.
  12. À Okunevo, en Russie.

Et pour arriver à treize, et qu’il faut toujours que notre pays fasse son intéressant, une dernière image, française donc, et plus exactement nantaise, où le deuxième anniversaire de la mort de Steve Maia Canico a été célébré par notre police nationale, sans violence donc

Je vous souhaite un été pas trop chaud.

(Photos : Andrew Boyers, Claudia Morales, Shi Yucheng, Hannah McKay, Peter Summers, Andrew Kelly, Narinder Nanu, Natalia Campos, Cesare Abbate, Ognen Teofilovski, Alexey Malgavko, Loïc Venance)

Il est de bon ton de dénigrer wikipedia, et moi même j’aurais quelques réserves à formuler quant à leur traitement “objectif” de l’information en période épidémique. Mais c’est quand même sur l’encyclopédie bien plus collaborative que tous les réseaux “sociaux” que j’ai trouvé la liste des tubes de l’été.

Ce qui vous permet de savourer le première partie de cette série… d’été, qui couvre les années 1962 (ma naissance) à 1971…

1962 : J’entends siffler le train, par Richard Anthony, dans une adaptation de 500 Miles, qui fut chantée la même année par Hugues Auffray, qui la chantait encore en 2011 avec les Petits chanteurs à la croix de bois.

1963 : Les Vendanges de l’amour, par Marie Laforêt et … Marie Laforêt, pour la version espagnole. Avec la même vidéo, ce qui rend le doublage savoureux.

1964 : La Plus belle pour aller danser, par Sylvie Vartan, puis par Thanh Lan, dans une délicieuse double version franco-vietnamienne.

1965 : Capri, c’est fini, par Hervé Vilard, repris par Berry en 2012.

1966 : Love me please love me, par Michel Polnareff, repris par Mina en 1991.

1967 : A Whiter Shade of Pale, par Procol Harum. Inimitable, mais quand même adapté en français par Donald Lautrec qui, malgré un prénom et un nom prédestinés à la célébrité, est tombé dans l’oubli…

1968 : Siffler sur la colline, par Joe Dassin, est une reprise de Uno Tranquillo que chantait Riccardo Del Turco l’année précédente.

1969 : Que je t’aime, par Johnny Hallyday, dont il n’existe aucune vidéo de ma reprise personnelle de l’époque.

1970 : Darla dirladada, par Dalida sur des paroles de Boris Bergman), est une adaptation du chant traditionnel Ντιρλαντά, créé par les pêcheurs d’éponges de l’île Kalymnos (merci encore wikipedia) interprété ici par le Chœur Medea Kalou.

1971 : Here’s to you, par Joan Baez, en hommage à Sacco et Vanzetti, reprise tranquillement par George Moustaki et une chanteuse que je n’ai pas réussi à identifier…

À suivre…