De l’eau dans le gaz (et réciproquement ?)

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“Qu’un homme puisse aimer sa femme et surveiller la note de gaz est d’une ambiguïté difficile à supporter.”
Michel Audiard

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Au moment où le prix du gaz flambe, avec une augmentation de près de 10% au 1er juillet (à comparer aux 0,6% de revalorisation des allocations chômage le même jour), en voir partir des milliers de mètres cubes en fumée a quelque chose d’une provocation. Pas totalement gratuite.

Un gigantesque incendie a embrasé le Golfe du Mexique vendredi dernier, suite à une explosion provoquée par une fuite de gaz sur un oléoduc. Le feu a pu être maîtrisé au bout de cinq heures d’arrosage. Et l’on ne dénombre aucune victime. Pas plus que la quantité de gaz partie en fumée.

La société Pemex (Petróleos Mexicano), responsable de l’oléoduc et des plateformes pétrolières à proximité, a beau minimiser la gravité de l’incident, ça ne risque pas d’améliorer son classement parmi les entreprises les plus polluantes : elle est déjà première pour l’Amérique Latine et dans le top 20 mondial.

Et la société pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR, en attribuant le probable incendie d’une de ses plateformes en mer Caspienne à une “éruption volcanique”, semble se retirer de ce sinistre concours.

Dont on connaît cependant les perdants. Et pas seulement à cause de la flambée des cours du gaz et du pétrole.

(Photo : DR)

Bon d’accord, Paula Fernandes (de Souza) est brésilienne, donc presque aussi loin du Golfe du Mexique que moi. Mais on ne va pas chipoter.

Les images que nous propose son drone sont plus belles que celle de Pemex.