“Qu’as-tu appris à l’école mon fils
À l’école aujourd’hui
Qu’as-tu appris à l’école mon fils
À l’école aujourd’hui ?
Le gouvernement doit être fort
A toujours raison et jamais tort
Nos chefs sont tous très forts en thème
Et on élit toujours les mêmes
C’est ça qu’on m’a dit à l’école Papa
C’est ça qu’on m’a dit à l’école.”
Graeme Allwright, Qu’as-tu appris à l’école ?
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Bonne rentrée ! pic.twitter.com/IwYW5qVZcz
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 2, 2021
Comme l’annonce les mots de Graeme Allwright, que vous l’ont ressassé les infos du jour et que l’a ânonné notre président depuis Marseille, en mélangeant l’hommage à Samuel Paty avec celui avec des youtubeurs aussi ridicules que lui sans se rendre compte ni de son ridicule, ni de son obscénité, ni de son manque de considération pour sa fonction (je vous glisse le tweet au cas où vous auriez raté ce moment pitoyable)…
Bref, aujourd’hui c’était la rentrée !
Un événement récurrent qui n’en est pas vraiment un. Un marronnier en langage journalistique. Même si le journalisme semble parfois être une espèce en voie de disparition
Comme certains arbres, m’a appris ce matin Libération (à la lettre d’infos duquel je suis encore abonné pour observer sa décadence) : Un tiers des espèces d’arbres est menacé dans le monde, à cause du réchauffement climatique.
Sur 58 497 espèces recensés, ça fait du monde ! Et Libération n’avait pas la place pour lister les 17.500 sortes d’arbres qui vont bientôt disparaître de nos paysages. J’ignore donc si le marronnier sera du lot et s’il ne survivra dès lors que sous son avatar journalistique.
Avatar qui connaît lui même une “évolution”, grâce au Covid ! C’est en effet la seconde (je n’écris pas deuxième par superstition) rentrée scolaire en situation de “guerre” que subissent les millions d’enfants et d’ados qui ont repris le chemin de l’école, du collègue ou du lycée. Et le xième (je n’arrive pus à compter) protocole sanitaire que leurs enseignants ont reçu.
Et ça ne vas pas en s’arrangeant.
Je ne vais pas faire l’inventaire de la maltraitance infligée à notre jeunesse (déshumanisation, distanciation, désocialisation, décompensation…). Je n’ai pas plus de place que Libération ni envie de me faire le relais du totalitarisme (d’)en marche qui ambitionne de vacciner tous les gosses après tous leurs parents et qui, pour ce faire, va généraliser le passe sanitaire à partir de 12 ans dès le 30 septembre !
Mais si vous avez le temps, après votre lecture de Libé, jetez donc un œil et une oreille à ce numéro du jour de l’émission d’André Bercoff qui recevait René Chiche, professeur agrégé de philosophie, membre du Conseil supérieur de l’Education, vice-président d’Action et Démocratie (ouf) et Marie-Estelle Dupont, brillante psychologue qui se démène pour le bien être des gamins et des ados.
Et si vous n’ave que 10 secondes, écoutez juste sa conclusion : “Les valeurs ça n’a pas de prix et les valeurs ça prime sur les chiffres”.
À nous d’imaginer comment retrouver des valeurs communes ?
Quant aux photos du jour, pour garder une certaine dimension internationale à ce blougui (?), je suis allé les chercher à Los Angeles, Californie.
En espérant que l’internationale cesse d’être le genre inhumain !
(Photos : Allen J. Schaben)
Il est sorti du monde le jour de la rentrée. Míkis Theodorákis (Μίκης Θεοδωράκης) est parti chanter ailleurs où il n’y a pas de jauge.
Le compositeur grec, résistant et humain, était l’auteur de plus de 1000 mélodies, selon Wikipedia.
N’ayant pas plus de place que plus haut, je n’en ai retenu que deux. Au hasard… ?
Dont on se souveindra peut être qu’l fut ausi u grand résistant
Quel bonhomme ce Theodorakis ! Je vais ressortir mon vieux disque vinyle !
Super, merci pour la découverte de ce bonhomme!