“La vache a deux estomacs : un pour tout de suite, un pour plus tard.”
Bernard Haller
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Pour ceux (nombreux) qui ne connaîtraient pas Bernard Haller, je rappelle que c’était un comédien suisse. Pas comme Jacques Brel qui était belge. Mais comme les vaches du jour, photographiées au col du Klausen, entre le canton d’Uri et celui de Glaris si vous avez besoin de précisions.
Ce ballet de vaches aériennes aurait pu être un dernier hommage à Belmondo et à son fameux survol de Venise en hélicoptère et en caleçon, dans Le Guignolo…
Mais les photos ont été prises avant la disparation du comédien. C’est donc un hommage anthume. Ce qui vous changera de l’avalanche hommagère qui nous assourdit depuis hier. En attendant le point d’orgue de ce grand concert forcement louangeur, avec l’hommage national de jeudi, présidé par notre encore président, dont je suis impatient de découvrir le survol de la Seine en hélicoptère, en caleçon et en compagnie de quelques amis influenceurs. Dont je ne fais pas partie.
Bref.
Je n’ai pas grand chose à dire au sujet des vaches suisses hélitreuillés, à part que j’ai eu peur d’avoir déjà traité le sujet jadis. Mais je confondais avec leurs consœurs pakistanaises, suspendues ici il y a tout juste 5 ans à ‘occasion de l’Aïd al-Adha.
Je vous rassure d’ailleurs tout de suite : les bovines suisses n’ont pas été sacrifiées à leur descente d’hélicoptère. Et je me suis moi même rassuré d’une modernité trop galopante : elles ne sont qu’une douzaine, malades ou enceintes (ou plutôt gestantes ?), à avoir bénéficié de ce moyen de transport pour regagner la vallée après un été dans les alpages d’altitude. Les autres, un petit millier quand même, sont sagement redescendu à pied (ou plutôt à sabot).
Tout ça pour dire ? Pas grand chose.
Sauf que, voyant cette transhumance, je me suis remis à espérer la mienne en même temps que le retour d’une période de vaches grasses.
Désolé, je n’ai pas trouvé mieux comme chute (et comme titre), mais c’est sans doute préférable pour les vaches du Klausenpass.
(Photos : Arnd Wiegmann)
A propos de Bernard Haller, de vie d’après, de vaches et d’avenir (entre autres), j’ai l’impression que mon unique estomac a doublé de volume !
Il faudrait que je me mette au régime, je sais. Oui mais lequel ?