Moi aussi j’ai des lagunes

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“Venise n’est pas en Italie
Venise, c’est chez n’importe qui
C’est n’importe où, c’est important
Mais ce n’est pas n’importe quand
Venise c’est quand tu vois du ciel
Couler sous des ponts mirabelle
C’est l’envers des matins pluvieux
C’est l’endroit où tu es heureux”
Serge Reggiani, Venise n’est pas en Italie
(paroles de Christian Piget et Claude Lemesle)

*

De Charles Aznavour à Julien Clerc, en passant par Hervé Vilard ou – bien sûr – Sheila et Ringo, j’avais l’embarras du choix pour une chanson d’ouverture de cet article. Mais quand même, Reggiani s’imposait. Et pas seulement parce qu’il est Italien.

Bref.

La dernière œuvre de l’artiste vénitien, Livio De Marchi (assisté de Michele Pitteri, Mario Bullo, Alessandro Vianello, Denis Chia, Massimo Chia et Mattia De Marchi) a appareillé ce weekend pour une balade sur les canaux de la ville.

Il Violino di Noè (Violon de Noé) est un véritable violon de 12 mètres de long capable d’accueillir plusieurs musiciens. Le sculpteur, auteur déjà de plusieurs réalisations aussi géantes que flottantes (carrosse conduit par six chevaux, Ferrari ou escarpin géant…) a offert son violon à la ville pour saluer sa renaissance après la pandémie, tout en rendant hommage aux victimes du Covid. Et aussi à Vivaldi, le musicien emblématique de la ville, dont on commémore cette année les 280 ans du décès.

C’est donc bien évidemment du Vivaldi que les musiciens Caterina Camozzi, Angelica Faccani, Tiziana Gasparoni et Sokol Prekalori ont interprété ce samedi lors du concert inaugural du Violon de Noé, dont on souhaite, au contraire de son arche d’ancêtre, qu’il n’annonce aucune catastrophe.

Sinon, il demeurera le souvenir.

(Photos : Manuel Silvestri, Marco Bertorello, Stefano Mazzola, Susan Wright)

De fil en aiguille, une fois encore.

Venise n’est pas en Italie est aussi le titre d’un film (que je n’ai pas vu) inspiré d’un livre d’Ivan Calberac, que j’ai lu, sans déplaisir mais sans aller jusqu’à le comparer à La Vie devant soi, comme le fait éhontément Le Livre de poche,

L’intérêt principal du livre est de se dérouler à Montargis, ma ville natale où il se passe rarement quelque chose, mais qui a osé se baptiser, avec aussi peu de scrupules que Le Livre de poche évoquant Emile Ajar/Romain Gary, comme la Venise du Gâtinais.

Tout ça pour dire que la musique du film est signée Laurent Akin, lequel a participé l’an passé à l’opération music4heroes qui rendait hommage à “tous les héros du quotidien”. Le site de l’opération est désactivé, comme le soutien des artistes aux soignants maintenant que les héros osent résister … à la vaccination. Mais les vidéos restent disponibles. Et c’est là que j’ai trouvé Sting et l’idée de cette série…

Every breath you take, par :

  1. The Police
  2. Gloria Gaynor
  3. Les Postmodern Jukebox et Jaclyn McSpadden
  4. Jose Feliciano, en présence de Sting, qui souffre un peu de l’interprétation
  5. Bruce Springsteen et Sting, qui souffre un peu de la comparaison
  6. UB40 en fin de carrière en Australie devant une poignée de spectateurs
  7. Sting pour une poignée d’internautes (731 vues à mon passage)
  8. Allie Sherlock qui s’en sort mieux
  9. Joseph Robinette Biden dans une excellente parodie (chapeau à DJ Fun Time dont c’est visiblement la toute première création)