Nuageux en fin de journée

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Slide 1

“Il nous arrive, parfois, le soir
Comme un petit goût de cafard
Mais ce n’est qu’un peu de brouillard
Que le soleil déchire”
Hugues Aufray, Debout les gars (1964)

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Bon, je sais, je radote. Et cela fait un petit moment que je flotte, que ma motivation fluctue comme mon énergie, que mes convictions vacillent, que l’inspiration me fuit… et que ce blougui s’en ressent.

Et cela ne s’est pas arrangé avec la fin du travail qui me payait (et qui multiplie les complications pour me payer mes allocations chômage).

Bref. Ma météo est bloquée sur variable. Et je ne vais pas épiloguer là-dessus, au risque d’écrire aussi l’épilogue d’abcdetc et d’en fermer la porte.

Mais je l’ai déjà fait quelquefois, naguère, et puis je suis revenu. Et dans ces cas-là je me sens aussi piteux qu’un politicien de retour. Je ne citerai pas de noms pour éviter les ennuis…

Et comme je ne sais pas quoi faire d’autre (comme ces politiciens qui s’incrustent), je reste.

Et vous ai trouvé une photo dans une galerie d’actualités de confrères en images du monde. Une photo prise il y a quelques jours dans le ciel de Dunsden

C’est bien une photo d’actualité, prise il y a quelques jours dans le ciel de Dunsden, “village de la paroisse civile de Eye & Dunsden dans le quartier sud de l’Oxfordshire de Sonning Common, à environ 3 miles au nord-est de Reading, Berkshire…” nous apprend Wikipedia, ce qui nous avance bien.

De son côté la légende qui accompagnait la photographie nous apprend qu’il s’agit de “wishing cloud formations”. Des nuages pour faire des vœux ? Comme les étoiles filantes ou les coccinelles ? Je ne connaissais pas.

Je m’en vais guetter le ciel du soir en formulant le vœu de retrouver des vœux à formuler.

Et en vous souhaitant… une bonne soirée.

(Photo : Geoffrey Swaine)

Je suis lassé de tous mes compatriotes qui globlishent à tout bout de champ et peu d’admiration pour les artistes qui s’anglicisent (s’enlisent ?)  à tout bout de chant.

Aussi, quand un groupe étasunien chante en français, je trouve ça réjouissant et réconfortant…

Le dernier album du duo Pomplamoose (Jack Conte et Nataly Dawn) s’intitule Impossible à prononcer et revisite des titres bien de chez nous de Douce France à Laisse Béton, en passant par Vesoul ou Assedicque j’aurais pu choisir en écho à mes tracasseries administratives du moment.

Mais pour être en phase avec le nuage, je vous propose cette reprise de Django Reinhardt.