Nagoya

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(Photos Terry Goss, Dario Podestá, Viola Clausnitzer, Pranjal J. Saikia, Peter Paul van Dijk,
Gregory Guida, James Morgan, P. Chardonnet, Laurent Tatin, Vincent Carruthers,
Luiz Ricardo L. Simone,
Andrew E. Derocher)

Le requin marteau halicorne (Sphyrna lewini), l’opossum de Patagonie (Lestodelphys halli), la libellule “bijou d’or dansant” (Platycypha auripes), le vautour à long bec (Gyps tenuirostris), la tortue de marais (Glyptemys muhlenbergii), le pied tamarin (Saguinus bicolor), l’hapalémur du Lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis), les addax ou antilopes à nez tacheté (Addax nasomaculatus), le cricket rhodanien (Prionotropis hystrix rhodanica), la grenouille fantôme (Heleophryne rosei), l’escargot brésilien (Megalobulimus grandis), l’ours polaire (Ursus maritimus) et les milliers d’animaux menacés d’extinction (sans compter les végétaux*) se foutent bien des de la 10e conférence internationale sur la diversité biologique qui se tient actuellement au Japon en conclusion de l’année internationale de la biodiversité décrétée par l’ONU.

Il y sera davantage question de brevet sur le vivant et d’exploitation des ressources naturelles que de leur survie.

* Selon la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN (sur le site de laquelle j’ai trouvé les photos du jour), 17.291 espèces sur les 47.677 espèces répertoriées sont menacées d’extinction. soit 21% de tous les mammifères connus, 30% de tous les amphibiens connus, 12% de tous les oiseaux, 28% des reptiles, 37 % des poissons d’eau douce, 70% des plantes, 35% des invertébrés répertoriés à ce jour…

«Je ne crois pas à la sauvegarde de la biodiversité sans l’apport de la femme. Elle est synonyme de biodiversité. Elle crée, comme la Terre, et, comme elle, elle préserve au lieu de détruire. Je crois que l’homme est culturellement avide. Mais la femme peut rééquilibrer cela. Elle nourrit son enfant, elle nourrit la terre. Elle appartient à une économie d’empathie et de sauvegarde, tandis que l’homme vit dans une économie de profit et de domination.» Cet éloge de la femme par Vandana Shiva conclut l’interview de la fondatrice de Navdanya que publie Terra Economica dans sa série Quel avenir pour la biodiversité ?

Milkymee a intitulé son dernier album To all the Ladies in the Place, With Style and Grace. Il est donc dédié aussi à  Vandana Shiva.

Après quelques années passées en Suède, où est paru son premier album, Milkymee (de son vrai nom Émilie Hanak) est revenue par chez nous pour sortir ce CD.

Tellement par chez nous, qu’elle sera ce soir aux Bains Douches de Besançon. Et moi aussi, y’a des chances…